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L’ex-patron de L’Oréal en guerre contre une baraque à frites

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C’est un véritable Vaudeville qui se joue actuellement dans la tranquille station de ski de Val d’Isère, opposant Lindsay Owen-Jones et son épouse à la gérante d’une baraque à frites. Les uns poursuivent, avec trois autres propriétaires, l’autre, Valérie Maertens, patronne de La cabane, pour « trouble anormal de voisinage ».

Ils reprochent à ce snack de « très importantes nuisances olfactives dues aux odeurs de cuisine et de friture qui remontent dans leurs appartements et sur leurs terrasses », ainsi que des nuisances sonores, selon les conclusions de leurs avocats. Ils estiment aussi que « la vue remarquable et la tranquillité exceptionnelle » de leurs logements sont ainsi « dénaturées par l’exploitation de cette friterie », entourée de « nombreuses chaises et transats, tables, tentes et chapiteaux, parasols bariolés, poubelles et véhicules ».

Un procès de riches

Lindsay Owen-Jones et ses voisins réclament donc au tribunal la fermeture de l’établissement, sous peine de 500 euros par jour de retard, ainsi que la destruction de « constructions illégales » intervenues en 2011.

Depuis 2008, c’est la cinquième procédure en justice engagée dans ce dossier. Le syndicat de copropriété avait notamment tenté, dans un premier temps, d’enjoindre le maire de Val d’Isère de fermer la baraque à frites, sans succès. Malgré cela, le snack a continué à fonctionner sous des enseignes diverses. En 2011, les beaux-parents de la gérante, propriétaires du terrain, ont même fait procéder à des travaux d’agrandissement afin d’installer une terrasse et un chapiteau.

Pour l’avocat de la gérante, « c‘est un procès de riches qui vivent dans la soie et le confort, ne respirent que des parfums et empêchent cette dame de vivre ».

 

 

 
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