Selon le site Internet du Monde, Lionel Jospin, a accepté, sur proposition du président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, de terminer le mandat de cinq ans de Jacques Barrot, mort le 3 décembre dernier. La candidature doit encore être soumise à la commission des lois de l’Assemblée, après quoi l’ancien Premier ministre pourrait prendre ses nouvelles fonctions dans une dizaine de jours.
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L’ancien Premier ministre, Lionel Jospin, devrait prendre place aux côtés des Sages du Conseil constitutionnel, dans une dizaine de jours, selon une information du Monde. Sa candidature a été proposée par Claude Bartolone. Le président de l’Assemblée possède, en effet, le pouvoir de nommer de « manière discrétionnaire trois des neufs membres désignés du Conseil constitutionnel », souligne LeMonde.fr.
Toujours selon le journal du soir, Lionel Jospin, actuellement en Australie, aurait accepté et se serait déclaré « intéressé et heureux ». « Je voyais bien que son talent n’était pas utilisé », a estimé Claude Bartolone, lui-même ancien ministre de la Ville sous le gouvernement Jospin. Agé de 77 ans, il sera nommé pour cinq ans, soit le temps qu’il restait à Jacques Barrot pour terminer son mandat de neuf ans.
Un poste qui ne l’intéressait pas en mai dernier
Lionel Jospin avait pourtant affirmé, le 8 mai 2012, au micro de France Inter ne pas être du tout intéressé par l’éventualité de rejoindre un jour le conseil constitutionnel, s’arrêter sur cette hypothèse, même « quelques secondes », c’est « quelques secondes de trop », avait-il estimé, ajoutant alors ne pas se situer « du tout dans des perspectives de ce type ».
Le Conseil constitutionnel français est composé de neuf membres nommés pour neuf ans et renouvelés par tiers tous les trois ans, auxquels il faut ajouter les anciens présidents de la République qui sont membres de droit. Les membres sont désignés respectivement par le président de la République, le président du Sénat et le président de l’Assemblée nationale, à raison d’un tiers chacun. Jacques Chirac s’est éloigné de la vie publique en raison de son état de santé et Nicolas Sarkozy s’est mis en retrait du conseil après le rejet de ses comptes de campagne.
