L’UMP a démis Fatima Allaoui de ses fonctions de nouvelle secrétaire nationale. Elle est accusée d’avoir récemment adhéré au Siel, un microparti d’extrême droite.
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À peine nommée secrétaire nationale de l’UMP, Fatima Allaoui s’est vue retirer le poste, lundi 15 décembre. Le quotidien Libération a révélé dimanche 14 décembre en soirée, la récente adhésion de la conseillère régionale du Languedoc-Roussillon au Siel – Souveraineté, indépendance et liberté -, un microparti affilié au Rassemblement Bleu Marine de Marine Le Pen.
NKM conteste tout rapprochement de l’UMP avec l’extrême droite
Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) avait conseillé cette nomination. Dans un communiqué publié ce lundi, la récemment nommée vice-présidente de l’UMP est revenu sur sa décision. Ce communiqué fait suite aux révélations du quotidien Libération. Il a révélé dimanche soir la récente adhésion d’Allaoui à un microparti d’extrême droite.
Confiance trahie par Fatima Allaoui. Aucun rapprochement avec l’extrême droite ne sera toléré http://t.co/dQ62FaqTWR pic.twitter.com/aO3sQD5vWE
— N. Kosciusko-Morizet (@nk_m) 15 Décembre 2014
24 heures après ces révélations, NKM a informé dans son communiqué que « sa responsabilité de secrétaire nationale lui est retirée ». Partisane d’une ligne modérée, NKM s’est dite « trahie » et a rappelé qu’« aucun rapprochement avec l’extrême droite ne sera toléré ».
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Pas « la moindre ambiguïté à l’égard du Front national »
NKM s’est aussi attachée à rappeler les raisons de cette nomination. Selon elle, Allaoui avait été « nommée secrétaire nationale de l’UMP pour son parcours, ses compétences et son engagement politique ». Mais surtout en ce qu’elle « n’avait jamais laissé transparaître la moindre ambiguïté à l’égard du Front national et des partis d’extrême droite ».
L’intéressée a quant à elle décrit son passage par le microparti d’extrême droite comme une « crise d’adolescence politique ».