Emmanuel Macron a répondu aux critiques du secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, cet après-midi lors de la séance de questions au gouvernement au Sénat.
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Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron a défendu sa loi lors de la séance de questions au gouvernement au Sénat. Il a déclaré que le texte émanait d’une gauche « qui regarde la France telle qu’elle est » et non pas passéiste.
Présentée mercredi 10 décembre au Conseil des ministres, cette loi, déjà très critiquée par la gauche du Parti socialiste, veut favoriser la croissance et l’activité. Le travail dominical est actuellement au coeur du débat.
Pas de doublement du salaire le dimanche
Le ministre de l’Economie considère que tous les commerces ne peuvent pas payer double leur salariés lorsqu’ils sont amenés à travailler le dimanche. « Les Français sont les plus intelligents pour savoir ce qui est mieux pour leur quotidien. […] Certaines zones paieront double, d’autres donneront 30% ou 40% de plus ».
Martine Aubry critiquait mercredi la loi Macron et tout particulièrement la volonté du ministre de favoriser le travail dominical. Elle a décidé de s’engager contre, refusant que « la consommation soit l’alpha et l’oméga de notre société »
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« Plus de droits, plus de liberté »
Pour Emmanuel Macron, il s’agit d’une loi de gauche puisqu’il s’agit de « redonner de la liberté et la fluidité [au] marché du travail ». Cette loi doit proposer beaucoup de réformes concrètes. Pour le ministre, elle doit donner « plus de droits, plus de liberté ».
.@EmmanuelMacron sur #RTL « Le travail du dimanche c’est plus de liberté et la liberté c’est une valeur de gauche » pic.twitter.com/5nZ0EU2Io1
— RTL France (@RTLFrance) 11 Décembre 2014
Mais la question du travail dominical cristallise les critiques d’une bonne partie de la gauche.
« 30% des Français » concernés par le travail dominical
« Aujourd’hui, 30% des Français travaillent de manière régulière le dimanche », rappelle le ministre. « Il y a 600 zones touristiques où l’on travaille le dimanche et la loi ne permet aucune compensation. Il est prévu qu’il y aura des compensations partout […] Sans les accords de branche, d’entreprise ou de territoire, il n’y aura pas d’ouverture ».
