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Mélenchon retrouve sa « liberté » dans Closer

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Les médias classiques sont « souvent le lieu d’un « entre soi » cruel et vaniteux », affirme l’eurodéputé du Front de Gauche. Il a passé plusieurs heures à visiter la rédaction du magazine Closer où il faisait l’objet d’une interview.

Closer, un « espace de liberté »

« Je suis un rebelle. Je ne suis pas une sorte de Manuel Valls en plus âgé. Face à ce robot qui construit un mur de phrases toutes faites dans les médias officiels, je dois tout le temps trouver des failles dans le mur par lesquelles passer le message. A cet instant, vous êtes pour moi un espace de liberté »

« L’affaire Gayet-Hollande m’a fait rigoler comme tout le monde »

« Moi, ce qui m’intéresse ici, c’est le grand nombre, qui a des goûts simples, qui ne se prend pas trop au sérieux. Les prétentieux, les arrogants vont nous faire le coup du dégoût… Ils ne s’occuperont pas de ce que j’ai pu dire, mais du lieu où je l’ai dit », s’indigne-t-il.

« L’affaire Julie Gayet-François Hollande m’a fait rigoler comme tout le monde. Après, on se dit quand même « ouille, ouille, ça va très loin, cette histoire… » Mais je suis prudent. Autrefois, je pensais que vous étiez juste des inquisiteurs déplaisants. Et puis, un jour, un copain photographe m’a dit: « Parfois, ce sont certaines célébrités qui nous disent de venir. Ce ne sont pas des photos volées, mais voulues… » ».

« La tyrannie de l’intimité »

S’il s’exprime dans le magazine people, Jean-Luc Mélenchon ne dévoile rien en revanche sur sa vie personnelle et fustige ce qu’il appelle « la tyrannie de l’intimité ». « Vous nous infligez un supplice horrible: la transparence. Tout le monde a besoin d’un jardin secret, de sa part d’ombre. Alors que personne ne peut être parfait… », explique-t-il.

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