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Pour Obama, « le piratage de Sony n’est pas un acte de guerre »

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Dans une interview à CNN, Barack Obama n’a pas tardé à répondre au piratage informatique de Sony Pictures attribué à la Corée du Nord depuis vendredi 19 décembre. « Ce n’est pas un acte de guerre mais un acte de cyber vandalisme. Nous le prenons très au sérieux et nous y répondrons de manière proportionnée », a martelé le président américain.

Réintégrer la Corée du Nord parmi les pays terroristes

La remarque semble destinée à limiter l’ampleur de la riposte promise par Washington à la Corée du Nord, que le FBI a désignée comme la responsable de la cyberattaque qui a visé le studio hollywoodien le 24 novembre dernier. Barack Obama a ajouté que son gouvernement envisageait de replacer la Corée du Nord sur sa liste des pays parrainant le terrorisme dont Pyongyang a été retirée il y a six ans.

Démenti de Pyongyang

La Corée du Nord dément toute implication dans l’attaque informatique, l’une des plus importantes jamais subi par une entreprise aux Etats-Unis. Pyongyang a exigé une enquête conjointe avec Washington, mettant en garde contre un éventuel refus. Le Monde explique qu’elle assure d’ « être en mesure de prouver son innocence ». Samedi 20 décembre, elle a promis de doper son « pouvoir nucléaire » en réponse « à la politique hostile » des Américains.

Annuler The Interview : « une erreur » selon Obama

Mercredi 17 décembre, Sony a annoncé l’annulation de la sortie de The Interview, prévue le 25 décembre. La comédie raconte la tentative d’assassinat de Kim Jong-un, le leader nord-coréen. M. Obama a qualifié « d’erreur » cette initiative, même si le directeur général du studio Michael Lynton a renvoyé la balle aux exploitants de salles qui ont selon lui refusé de le distribuer.

Renforcer les sites

Le président américain a également invité le Congrès à adopter une loi sur la cyber sécurité. « Nous devons travailler avec le secteur privé et les entreprises privées doivent travailler ensemble pour renforcer leurs sites. Mais en attendant, quand il y a une faille, nous devons poursuivre le malfaiteur », a-t-il scandé. 

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