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Une basketteuse française échappe de peu au camp militaire

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L’aventure chinoise de la vice-championne olympique de basket féminin avec l’équipe de France en 2012 n’aura pas duré longtemps : son club d’Heilongjiang Chenneng a été banni du Championnat. Son entraîneur a lui été suspendu deux ans et ses coéquipières envoyées en camp militaire. La raison ? On leur reproche d’avoir contesté la victoire du club de Bayi, une émanation de l’armée chinoise.

« Mon enthousiasme a laissé la place à beaucoup d’incrédulité », raconte la joueuse sur son blog du Huffington Post

Les faits

Tout a dérapé lors d’un match contre le club de Bayi (club de l’armée, face auquel les joueuses étrangères de l’adversaire ne peuvent jouer que lors des 30 premières minutes), alors que Yacoubou et ses partenaires étaient dans une belle dynamique en Championnat.
 
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« Lorsque je rejoins le banc à 10 mns de la fin, nous menons de 12 points, raconte la Française. Nous parvenons à marquer un dernier panier à la toute dernière seconde. Le match semble plié, il reste toutefois 0,6 sec à jouer. La pivot adverse reçoit la balle, la contrôle et prend un shoot près de l’arceau qui rentre. Les arbitres valident son panier. Le problème est que cette séquence de jeu était impossible à réaliser en un laps de temps aussi court ». 

Aucun ralenti ne sera autorisé. La formation de Yacoubou refuse de jouer la prolongation, et est déclarée forfait pour cette rencontre.

« Une leçon d’humilité »

« En apprenant leur sanction, elles se sont toutes rendues au centre commercial le plus proche pour chacune m’acheter un petit cadeau de départ » , rapporte la joueuse, qui se dit « bluffée » et marquée par ce qu’elle retient comme étant « une leçon d’humilité ».

La joueuse française poursuivra sa carrière en Italie, à Schio, où elle vient de signer.

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