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Le climat de tension aux États-Unis est loin d’être apaisé. Dans le quartier de Brooklyn à New York, un homme de 28 ans a tué par balle deux policiers dans leur voiture de patrouille. Poursuivi par d’autres gardiens de la paix, l’assassin s’est ensuite suicidé. Selon Bill Bratton, le chef de la police locale, le criminel, identifié comme Ismaaiyl Brinsley, originaire de Baltimore, n’aurait pas de lien avec un groupe terroriste.
Deux policiers tués par balles à New York par 6MEDIASContexte tendu
Ce dramatique évènement a lieu dans un contexte très tendu après une série d’importantes manifestations à New York, suite à la décision d’un grand jury de ne pas poursuivre un policier impliqué dans la mort d’un père de famille noir, Éric Garner. Soupçonné de vente illégale de cigarettes, celui-ci avait été tué lors d’une interpellation musclée en juillet 2014.
Assassinat prémédité
Toutefois, le geste du tueur semblait prémédité. Il avait auparavant posté sur les réseaux sociaux des commentaires très hostiles à la police : « je donne des ailes aux porcs aujourd’hui. Ils prennent un des nôtres (…) Prenons deux des leurs », écrivait-il, en citant Éric Garner et Michael Brown, un jeune noir abattu par les forces de l’ordre à Ferguson (Missouri) en août. Ismaaiyl Brinsley avait aussi blessé par balle samedi matin son ex-petite amie dont il utilisait le compte Instagram pour ses commentaires antipolice.
« Une exécution »
Le maire de New York Bill de Blasio a dénoncé un « assassinat ressemblant à une exécution ». Éric Schneiderman, le procureur de l’État de New York a parlé d’un « acte affreux de violence » et les collègues des deux victimes ont exprimé leur choc sur les réseaux sociaux. «Nos prières vont à nos camarades qui ont été exécutés dans le cadre de leurs fonctions», a écrit l’inspecteur Michael Deedo. En vacances à Hawaï, le président américain Barack Obama a dit condamner sans réserve ce double meurtre. Les policiers « méritent chaque jour notre respect et notre gratitude », a-t-il martelé.