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Frederic Legrand – COMEO / Shutterstock.com
Son déplacement avait été tenu secret. Manuel Valls a rendu une visite surprise vendredi 19 décembre aux abattoirs Gad de Josselin dans le Morbihan. Le Premier ministre a rencontré les salariés et la direction, accompagné par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, natif de la région. « C’est un symbole du pacte d’avenir et de la Bretagne », a clamé Manuel Valls.
Un secteur en difficulté
Comme une grande partie des sociétés bretonnes de l’agroalimentaire, Gad a traversé deux ans de crises. L’entreprise avait été placée en redressement judiciaire en février 2013, plusieurs abattoirs avaient été fermés. « C’est important de soutenir l’ensemble des filières qui ont été en difficulté, qui ont encore des problèmes, et ici ce qui a été fait de notre point de vue est exemplaire », a défendu le Premier ministre avant de poursuivre : « l’espoir revient, le cochon breton a un avenir ».
Soutenir la filière
Après plusieurs semaines d’incertitude, Gad avait finalement été repris en octobre dernier par le groupe Intermarché. Celui-ci s’était engagé à maintenir 530 emplois sur 755 et injecter 20 millions d’euros sur le site. « Pour les 220 salariés non repris, on trouvera une solution », a assuré le Premier ministre qui a juré vouloir continuer à « soutenir la filière dans le cadre de l’embargo russe ».
Valls met fin à la polémique
Avant de repartir, Manuel Valls est revenu brièvement sur le faux pas d’Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, qui avait taxé le personnel de l’entreprise Gad de « salariés illettrés ». « Il faut tourner la page de la polémique », a-t-il conclu.