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70 cas de perturbations signalés lors de la minute de silence

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Ces refus de respecter la minute de silence ont cependant été « très minoritaires »  (Crédit : Areipa.It / Shutterstock.com)

Le Premier ministre Manuel Valls a fustigé lundi les jeunes qui n’ont pas voulu respecter la minute de silence du 8 janvier en hommage aux victimes après l’attentat contre Charlie Hebdo. 

Il a toutefois jugé ces phénomènes « très minoritaires ».

Les rectorats ont signalé environ 70 cas de perturbations sur le territoire français alors qu’il y a 64 000 établissements scolaires, a souligné le ministère de l’Education, pour qui les choses « se sont globalement bien passées ».

« Dans mon pays, je ne veux pas que l’on puisse dire que l’ennemi, quand un élève répond à une question d’un enseignant, c’est le juif », a déclaré Manuel Valls sur BFM TV et RMC.

« Je ne veux pas qu’il y ait des jeunes qui fassent le V de la victoire après ce qui s’est passé », a-t-il ajouté, refusant que des jeunes se reconnaissent « dans ces terroristes barbares ».

Réunion des recteurs d’académie mardi

Les cas de perturbations ont été traités localement par les équipes éducatives, entre dialogue éducatif et sanctions proportionnées à la gravité des faits, allant du rappel à l’ordre à la convocation de conseil de discipline, précise le ministère de l’Education.

La ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, a rencontré lundi l’ensemble de la communauté éducative et universitaire pour « préparer une mobilisation renforcée de l’école pour les valeurs de la République. »

Elle réunira mardi l’ensemble des recteurs d’académie.

Outils pédagogiques

L’objectif est de voir comment répondre aux besoins ou demandes d’expression qui ont lieu dans les classes et de prolonger la mobilisation au sein de l’Education à la suite des attentats.

Une page mettant à disposition des enseignants des outils pédagogiques sur le thème « Liberté de conscience, liberté d’expression : outils pédagogiques pour réfléchir avec les élèves », a été mise en ligne dès le 8 janvier, précise le ministère.

Source Reuters

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