Air France-KLM a démenti mardi les informations du Figaro sur un nouveau plan de 5 000 suppressions de postes. La compagnie franco-néerlandaise envisage une réduction de coûts mais n’a pas apporté de précisions.
[image:1, l]Air France KLM sort déjà d’un vaste plan de départs volontaires de 8.000 postes en trois ans (Crédit : Peter Gudella / Shutterstock.com)
Air France-KLM a démenti mardi les informations du Figaro sur un plan de 5 000 suppressions de postes et jugé « prématuré » d’apporter des précisions sur les nouvelles réductions de coûts envisagées par la compagnie franco-néerlandaise.
Le groupe a annoncé en décembre, lors de son troisième avertissement sur résultats de l’année, travailler à des mesures supplémentaires pour réduire ses coûts et ses investissements.
« Le renforcement de ces actions sera évidemment soumis aux représentants du personnel », a indiqué le porte-parole de la compagnie. « Rien n’est encore décidé. »
Selon les informations du Figaro, elles passeront par un nouveau plan de réduction d’effectifs qui pourrait porter sur près de 5 000 postes et qui devrait être annoncé dans les prochaines semaines.
Situation alarmante
Le porte-parole a refusé de dire à quelle date les syndicats seraient informés et si le sujet serait évoqué lors du prochain CCE, qui se tient jeudi 22.
Le Figaro croit savoir que la compagnie tricolore serait la plus touchée par le nouveau plan de réduction d’effectifs, mais son homologue néerlandaise KLM devrait aussi réduire les siens.
« La situation de l’entreprise est de nouveau alarmante (…) mais je ne pense pas qu’il soit arbitré, ou décidé, de supprimer autant d’emplois, car l’entreprise ne pourrait alors plus fonctionner », a déclaré à Reuters Béatrice Lestic, représentante CFDT chez Air France.
Le Figaro rappelle que le numéro deux européen du transport aérien sort déjà d’un vaste plan de départs volontaires de 8.000 postes en trois ans.
Le groupe est parvenu à stabiliser son trafic passagers en 2014 mais il a enregistré depuis l’été une dégradation de ses recettes en raison du contexte concurrentiel, auquel est venu s’ajouter une grève historique des pilotes d’Air France en septembre contre les ambitions du groupe dans le « low cost ».
Source Reuters
