En Chine, le Premier ministre est en « opération-séduction ». C’est en effet à un véritable jeu de séduction que se livre Manuel Valls, n’hésitant pas à s’essayer à la langue locale pour arriver à ses fins.
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Après trois jours dans le pays du Soleil-levant, Manuel Valls a conclu sa visite avec un message accueillant : « Bienvenue en France » a-t-il déclaré en mandarin à la communauté chinoise.
Un Premier ministre polyglotte
Après son « My government is pro-business », à Londres et le « Ich mag die Unternehmen », (j’aime les entreprises) à Berlin. « Je le dis ici à Shanghai : Huanying lai Faguo » (« bienvenue en France »), a prononcé Manuel Valls avec un peu de peine, ajoutant : « Je crois que le message est clair ».
Depuis jeudi, le Premier ministre martèle le même message : « La France, plus que jamais, est désireuse d’accueillir les entreprises chinoises », qui sont les « bienvenues ». Même si la France a des « défis lourds » à relever, elle est compétitive, a-t-il assuré. Depuis son arrivée, il ne s’est pas passé une heure sans que Manuel Valls n’invite le géant économique asiatique à venir investir dans l’Hexagone.
Les relations franco-chinoises au beau fixe
Le calendrier diplomatique franco-chinois restera bien chargé pour le reste de l’année, avec la visite dès lundi à Paris du négociateur chinois sur le climat, Xie Zhen Hua. Le Premier ministre chinois Li Keqiang se rendra, lui, en France avant l’été, Laurent Fabius ayant évoqué le mois de juin. Quant au voyage de François Hollande, il devrait avoir lieu « plutôt au second semestre » en amont des grandes négociations sur le climat à Paris fin 2015.
