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Charlie Hebdo : réactions en masse suite à l’attentat meurtrier

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Voici les principales réactions à l’attentat perpétré mercredi contre Charlie Hebdo à Paris par deux tireurs. 

Nicolas Sarkozy 

Nicolas Sarkozy a dénoncé l’attaque contre l’hebdomadaire Charlie Hebdo comme « un acte abject qui heurte la conscience humaine » et appelé les Français à faire un « front uni contre le terrorisme ».

« C’est une atteinte directe, sauvage, à l’un de nos principes républicains les plus chers, la liberté d’expression », a dit l’ancien chef de l’Etat depuis le siège de l’UMP, dont il a repris la présidence. « La France est une nouvelle fois frappée par la barbarie terroriste et sa violence aveugle. Nous ne devons pas céder le moindre pouce de terrain, nous devons continuons à dire ce que nous avons envie de dire et nous devons continuer à vivre comme nous voulons vivre ».

« Les coupables de ces actes barbares doivent être poursuivis et châtiés avec la plus extrême sévérité. Notre démocratie est attaquée, nous devons la défendre sans faiblesse. La fermeté absolue est la seule réponse possible », a-t-il ajouté avait d’appeler la France à se rassembler.

« J’appelle tous les Français à refuser la tentation de l’amalgame et à présenter un front uni face au terrorisme, à la barbarie et aux assassins ».

« Le gouvernement doit prendre des mesures fortes contre le terrorisme, nous devons élever notre niveau de vigilance et notre formation politique soutiendra sans réserve toutes les initiatives du gouvernement qui iront dans ce sens, tout simplement parce que, en ces heures tragiques, c’est un impératif d’unité nationale auquel nul ne peut et ne doit se soustraire ». 

François Hollande, lors d’une déclaration sur les lieux :

« Un acte d’une exceptionnelle barbarie vient d’être commis ici à Paris contre un journal, un journal c’est-à-dire l’expression de la liberté, contre des journalistes qui avaient toujours voulu montrer qu’ils pouvaient agir en France pour défendre leurs idées et pour avoir justement cette liberté que la République protège ».

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« La France est aujourd’hui devant un choc, un choc car c’est un attentat terroriste, cela ne fait pas de doute et par rapport à un journal qui avait été plusieurs fois menacé et qui était justement protégé. Dans ces moments-là il faut faire également bloc, montrer que nous sommes un pays uni ».

Marine Le Pen, présidente du Front national, sur RTL :

« Je pense que le peuple français est tout à fait aujourd’hui aux côtés des morts, des blessés, de ces journalistes, de ces policiers, de leur famille ».

« La montée en puissance du danger terroriste lié aux fondamentalistes islamistes est un fait ».

« Il faut donc mettre tout en ouvre pour se prémunir de la réitération de ce type d’attentat et prendre la mesure de l’immense danger qui pèse aujourd’hui pas seulement sur la France ».

Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), dans un communiqué :

« Cet acte barbare d’une extrême gravité est aussi une attaque contre la démocratie et la liberté de presse ».

« Dans un contexte international politique de tensions alimenté par les délires de groupes terroristes se prévalant injustement de l’Islam, nous appelons tous ceux qui sont attachés aux valeurs de la République et de la démocratie à éviter les provocations qui ne servent qu’à jeter de l’huile sur le feu ».

Union des organisations islamiques de France (UOIF), dans un communiqué :

« Charlie Hebdo vient d’être l’objet d’une effroyable attaque. […] L’UOIF condamne de la manière la plus ferme cette attaque criminelle et ces horribles meurtres ».

Hassen Chalghoumi, imam de Drancy (Seine-Saint-Denis), à la presse :

« Ils ont touché la liberté, ils ont touché des policiers, ils ont touché des symboles forts. C’est le moment d’être tous solidaires, il ne faut pas avoir cette panique ».

« J’appelle les pouvoirs publics à être fermes vis-à-vis des sites internet, des personnes qui manipulent cette jeunesse. On n’en peut plus. Soyons fermes, ce n’est plus la liberté, ils assassinent des vies ».

« On n’est pas d’accord avec Charlie Hebdo ? Mais pas par le sang, pas par la haine ».

Syndicat national des journalistes, dans un communiqué :

« Il n’y a pas de mots assez forts pour exprimer aujourd’hui la tristesse et la colère de la profession. Le massacre perpétré contre la rédaction de Charlie-Hebdo est une horreur qui nous frappe toutes et tous. Quand on tue des journalistes, c’est pour faire peur à toute une profession, c’est pour faire taire ». 

Source Reuters

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