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Coup de théâtre dans l’affaire Bettencourt

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Le procès de l’affaire Bettencourt s’est ouvert lundi à Bordeaux par un coup de théâtre. L’ancien infirmier de Liliane Bettencourt, Alain Thurin, 64 ans, a tenté de se suicider dimanche, à la veille de l’ouverture de son procès à Bordeaux, qui est aussi celui de neuf autres prévenus, tous soupçonnés d’abus de faiblesse ou de complicité d’abus de faiblesse. L’audience a été suspendue.

Alain Thurin était renvoyé devant le tribunal correctionnel pour abus de faiblesse à l’encontre de Mme Bettencourt.

 

François-Marie Banier. Parmi les autres protagonistes renvoyés devant la justice, François-Marie Banier. Il est jugé pour abus de faiblesse et blanchiment. Des délits passibles chacun d’une peine maximale de trois ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende. L’ami photographe de Liliane Bettencourt est à l’origine de l’affaire, après la plainte pour abus de faiblesse déposée contre lui fin 2007 par Françoise Bettencourt-Meyers, la fille de la milliardaire.

 

Patrice de Maistre. L’ancien homme de confiance des Bettencourt est renvoyé pour abus de faiblesse et blanchiment.

 

Pascal Wilhelm. Le successeur de Patrice de Maistre comme homme de confiance est lui aussi renvoyé pour abus de faiblesse.

 

Martin d’Orgeval. L’homme de 41 ans, le compagnon de Jean-Marie Banier, est également renvoyé pour abus de faiblesse et blanchiment.

 

Jean-Michel Normand. L’un des notaires de Lilaine Bettencourt. Il est soupçonné de complicité de certains abus de faiblesse présumés commis par Banier, d’Orgeval et de Maistre.

 

Eric Woerth. L’ex-ministre est accusé de « recel » d’une somme que lui aurait remise Patrice de Maistre alors qu’il était trésorier de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Ce dernier avait lui-même été mis en examen au printemps 2013 dans ce dossier, mais avait bénéficié d’un non-lieu.

 

Carlos Cassina Vejarano. L’ancien gestionnaire de l’île seychelloise de Liliane Bettencourt est renvoyé pour abus de faiblesse et abus de confiance.

 

Patrice Bonduelle. Il s’agit d’un des notaires de Liliane Bettencourt. Il est soupçonné de complicité d’abus de faiblesse commis par l’avocat Pascal Wilhelm et l’infirmier Alain Thurin à l’encontre de la milliardaire

 

Stéphane Courbit. Enfin, le patron LOV Group, renvoyé pour abus de faiblesse, avait récolté 143 millions d’euros pour son entreprise d’audiovisuel auprès de la famille, dans des conditions controversées.

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