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Dammartin : 3 semaines après, pas de reprise et des pertes financières

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Impossible de reprendre le travail sur les lieux des prises d’otages de Dammartin-en-Goële et dans le supermarché casher de la Porte de Vincennes. Les salariés sont au chômage technique. Les entreprises elles perdent de l’argent.

Toutes les machines détruites

Cela fait trois semaines maintenant que les attaques ont eu lieu et l’aide de l’Etat se fait attendre, soit 21 jours de perte pour les entreprises. A Dammartin, pour compenser, une collecte en ligne a été mise en place pour aider l’imprimerie CTD (Création Tendance Découverte) qui a été partiellement détruite lors de l’assaut lancé le 9 janvier par le GIGN contre les deux djihadistes. Outre les dégâts sur la façade, les six machines d’impression de l’entreprise, qui produisait surtout des documents publicitaires, ont été détruites.

« Chaque machine coûte entre 80 000 et 100 000 euros, les remplacer va coûter très cher. Et il va falloir qu’ils trouvent des locaux temporaires le temps des travaux », rappelle François Alves, le président de l’Association des commerçants de Dammartin-en-Goële.

Une aide de l’Etat sans doute tardive

Selon le JDD, les préjudices liés à l’activité des forces de l’ordre relèvent du ministère de la Justice, et plus précisément de son « bureau du statut et de la déontologie »

Le ministère doit toutefois disposer des procès-verbaux des enquêteurs, nécessaires pour identifier quels dommages ont été causés par le Raid ou le GIGN avant de pouvoir procéder à l’indemnisation. Cela peut prendre des mois, car les PV sont couverts par le secret de l’instruction.

Outre l’appel aux dons en ligne, deux urnes ont été mises en place dans la mairie. La municipalité a par ailleurs décidé de rebaptiser la rue de l’imprimerie « rue du 9-janvier-2015 », date de l’assaut contre les frères Kouachi.

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