Site icon La Revue Internationale

Dossier grec, pétrole : pourquoi les marchés dégringolent ?

bourse.jpgbourse.jpg

[image:1, l]

Les marchés dégringolent partout dans le monde (Crédit : William Potter/Shutterstock)

Les marchés européens dégringolent

Les Bourses européennes ont terminé en baisse, lundi 5 janvier. L’euro a touché un niveau jamais atteint depuis près de neuf ans face au dollar. À l’échange, un euro vaut à ce jour 1,1920 dollar

La monnaie européenne se retrouve plombée par les craintes d’instabilité politique en Grèce et la perspective d’un assouplissement quantitatif de la BCE, mais aussi par la forte chute des cours du pétrole

Le marché asiatique, aussi en berne

La Bourse de Tokyo était en très net recul mardi 6 janvier, à la mi-séance. Dans le sillage des places financières européennes et de Wall Street, plombées par les inquiétudes liées à l’avenir de la Grèce et par la baisse des cours du pétrole, le marché asiatique suit.

L’indice Nikkei plongeait de 2,62% à 16 953,23 points, sa plus lourde chute depuis sept semaines.

À l’origine, la Grèce et le pétrole

Le dossier grec

Au plan politique, face au risque d’une sortie de la Grèce de la zone euro en cas de victoire du parti de gauche antiaustérité Syriza, Berlin a dit n’avoir pas changé de position sur la Grèce. L’Allemagne souhaite toujours stabiliser la zone euro avec tous ses membres. 

En outre, elle estime que la zone euro a mis en place de nouveaux mécanismes qui limitent les risques de contagion en Europe. Mais ces déclarations n’ont pas suffi à rassurer les investisseurs, les valeurs bancaires et celles liées à l’énergie accusant les plus fortes baisses.

Pétrole

Les cours du pétrole ont encore chuté lourdement lundi sur le marché new-yorkais Nymex. Le brut léger américain est brièvement passé sous le seuil symbolique de 50 dollars le baril pour la première fois depuis avril 2009.

A RETROUVER AUSSI >> Pétrole : jusqu’où le prix du baril baissera-t-il ?

Victime des craintes des investisseurs liées à l’abondance de l’offre et à la faiblesse de la demande, le contrat février sur le brut léger – West Texas Intermediate, WTI – est tombé à 49,95 dollars le baril, selon les données ReutersIl est ensuite légèrement remonté pour finir à 50,04 dollars, en baisse de 2,65 dollars, soit 5,03%, par rapport à vendredi.

Les producteurs de pétrole de schiste, États-Unis en tête, ont besoin d’un baril à 100 dollars pour assurer la rentabilité de leur production. La chute du pétrole pourrait entraîner le passage à la déflation.

Source Reuters

Quitter la version mobile