[image:1, l]Le député UMP Eric Ciotti a déposé jeudi une proposition de loi prévoyant jusqu’à la suppression des allocations familiales pour les parents des enfants qui perturbent ou refusent les minutes de silence, comme cela a été le cas lors de l’hommage aux victimes des attentats qui ont fait 17 victimes la semaine dernière à Paris et Montrouge. 70 cas de perturbation lors de la minute de silence ont été signalés au Ministère de l’Education nationale.
Il faut pouvoir supprimer les allocations familiales aux parents des élèves qui n ‘ont pas respecté la minute de silence
— Eric Ciotti ن (@ECiotti) 15 Janvier 2015
Le président de la commission d’enquête de l’Assemblée sur les filières djihadistes estime, dans un communiqué, que « la réaction de ces jeunes ne peut être ignorée car elle témoigne d’une défiance à l’égard de la démocratie » et qu’elle « traduit également des failles majeures de l’autorité parentale ».
Rétablissement du « contrat de responsabilité parentale »
Sa proposition de loi prône notamment le rétablissement du « contrat de responsabilité parentale » supprimé en janvier 2013 et l’instauration d’un « dispositif contractuel équilibré et gradué d’accompagnement » des parents d’enfants dont le comportement perturbateur aura été signalé par l’Éducation nationale.
Ce dispositif, précise le président du conseil général des Alpes-Maritimes, « pourrait aller jusqu’à la suppression des allocations familiales en cas de refus manifestes et réitérés de la part des parents de respecter les valeurs de la République ».
« La suspension des allocations familiales doit donc être perçue avant tout comme une mesure de dissuasion pour faire prendre conscience aux parents de la gravité de la situation pour leur enfant et pour leur faire adopter un comportement plus respectueux des valeurs et des institutions de la République », ajoute Eric Ciotti.
Lutte contre le terrorisme : Eric Ciotti… by ericciotti
Le député UMP avait, lors d’une séance de questions au gouvernement après les attentats de Paris, déjà évoqué le cas des élèves qui n’ont pas respecté la minute de silence en l’hommage des victimes.
Source Reuters