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Fidel Castro est bel et bien vivant. Celui qu’on annonçait mort a fait lire lundi, à la télévision d’Etat, une lettre pour évoquer pour la première fois le dégel des relations entre Cuba et les Etats-Unis, initié mi-décembre.
Il a paru soutenir le processus de rapprochement entre les deux pays. Fidel Castro, qui a cédé les rênes du pouvoir à son frère Raul, a expliqué ne pas faire confiance aux autorités américaines mais a dit ne pas vouloir rejeter une solution pacifique à un conflit.
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Amitié avec tous les peuples
« Toute solution pacifique et négociée aux problèmes entre les Etats-Unis et les peuples, n’importe quel peuple d’Amérique latine, qui n’implique pas la force ou le recours à la force doit être abordée conformément aux règles et aux principes internationaux », indique le communiqué de l’ex-président cubain.
« Nous soutiendrons toujours la coopération et l’amitié avec tous les peuples du monde, et parmi eux nos adversaires politiques », poursuit le texte.
Barack Obama et Raul Castro ont annoncé le 17 décembre qu’ils entendaient engager les Etats-Unis et Cuba sur la voie d’une normalisation des relations après plus d’un demi-siècle de conflit larvé.
Source Reuters