Malgré la reprise du dialogue reprise ce jeudi avec le patronat, la CFDT Transport a lancé ce 28 janvier des blocages de zones pétrolières, de sites industriels et logistiques. Le retour à la table des négociations prévu jeudi matin, sous l’impulsion du gouvernement et de son secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies, n’a rien fait à l’affaire.
Lieux de la grogne
– La zone pétrolière de Lyon est bloquée par au moins 70 militants.
– Le dépôt pétrolier de La Rochelle est également dans le viseur de la CFDT.
– Idem à Rouen et au Havre, où la zone industrielle de la Poudrerie et celle des Herbages à Lillebonne, près du Havre, sont bloquées.
– En région parisienne, les militants ont ciblé l’entreprise Citaix, filiale du groupe de transport et de logistique Charles André, implantée à Nangis.
– D’autres blocages se mettent en place depuis cette nuit en Champagne-Ardennes, dans le Nord-Pas-de-Calais, en Bourgogne, dans les Pays de la Loire ou encore dans la région Centre.
Salaires
Les syndicats exigent une augmentation de 5 % pour les quelque 650 000 salariés du transport routier, en plus de l’instauration d’un treizième mois et la suppression de la carence maladie.
Les chambres patronales proposent en réponse une revalorisation de 1 % pour les cadres et de 2 % pour les salaires les plus bas, actuellement au Smic.
La dernière séance de négociations s’est terminée le 20 janvier dernier sur un échec cuisant.