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Il accuse une université de posséder des corps de victimes juives

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Dans « Hippocrate aux enfers », Michel Cymes accuse l’université de Strasbourg de posséder encore dans ses murs des restes de victimes juives du nazisme. 

Celui-ci soutient que l’institution universitaire abriterait encore aujourd’hui des coupes anatomiques constituées à l’époque nazie, provenant de certaines des 86 victimes juives du médecin nazi August Hirt qui officiait durant l’Occupation à l’Institut d’anatomie de Strasbourg.

« Faux et archi-faux »

Affirmer qu’auraient subsisté ou pourraient subsister ces restes à l’Université ou à l’institut est « faux et archi-faux », selon le président de l’Université. « C’est faux depuis 1945 ! », a martelé ce dernier, qualifiant de « rumeurs » des faits avancés sans preuve par l’animateur.

Dans son livre, Michel Cymes s’appuie sur les propos d’un médecin strasbourgeois, le psychiatre Georges Federmann, président du cercle Menachem Taffel, qui œuvre pour la mémoire des 86 victimes juives déportées à Auschwitz et gazées au camp alsacien du Natzwiller-Struthof, et dont les corps furent transférés à l’institut d’anatomie. Or, le médecin, qui n’est pas cité directement dans le livre, estime avoir été « trahi » par l’auteur dans la retranscription de ses propos. « Là où Cymes m’a trahi, c’est qu’il laisse entendre qu’il resterait des restes des 86 », a-t-il expliqué au côté du président de l’université.

 

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