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La pollution aux particules fines peut tuer, même à court terme

[image:1, l] Selon une étude publiée dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire, l’exposition aux particules fines, même lorsque les concentrations sont faibles, entraîne une hausse du risque de mortalité à court terme.

Ces particules fines sont générées par les gaz d’échappement, l’activité industrielle ou encore le chauffage au bois.

Les chercheurs ont étudié l’impact de la pollution atmosphérique sur les décès dans 17 villes du pays.

Ils ont découvert que, chaque fois que la concentration de particules PM10 augmente de 10 microgrammes par mètre cube, le risque de décès non accidentel augmente de 0,5% dans les cinq jours suivants et de 1,04% chez les personnes de plus de 75 ans, fragilisées par des pathologies cardiovasculaires ou respiratoires existantes.

Ces particules fines, qui pénètrent facilement dans le corps, augmentent le risque de développer de l’asthme, un cancer du poumon et certains troubles cardiovasculaires.

Elles multiplient par ailleurs le risque de décès à court terme chez des personnes malades, notamment en été.

L’étude publiée dans le bulletin note aussi qu’il existe un impact sur la mortalité « même à des concentrations conformes à la réglementation de l’Union européenne (40µg/m3 en moyenne annuelle) et proches des valeurs guides de l’Organisation mondiale de la santé (20µg/m3) ».

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