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La soirée de réveillon entre jeunes FN et UMP passe mal

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Le président des Jeunes du courant Droite populaire, Pierre Gentillet, et certains de ses camarades de l’UMP vont devoir donner des explications sur leur participation à une soirée organisée, le soir du Nouvel an, par une militante du Front national de la jeunesse (FNJ).

A l’occasion de cette soirée du réveillon, la militante FNJ, qui se nomme « Kelly Efenji » sur les réseaux sociaux, a convié une vingtaine de personnes dans son appartement parisien, dont Pierre Gentillet et deux autres conseillers nationaux UMP, Maxime Duvauchelle et Alexandre Moustafa.

Le vice-président du FN, Florian Philippot, y a aussi fait une apparition.

Un rapprochement gênant

Sur un des clichés pris à la soirée et divulgué sur internet par l’organisatrice mais effacé depuis, on voit la jeune femme poser avec Pierre Gentillet et Jordan Bardella, responsable FN en Seine-Saint-Denis. En légende, on peut lire « Les « Kelly’s boys », comme dirait Floflo ! » (Floflo désignant Florian Philippot).

Ce rapprochement gêne à l’UMP. « Les choses sont très claires. Aucun rapprochement entre l’UMP et le Front national. On va leur parler, qu’ils nous expliquent pourquoi cette soirée », a affirmé Stéphane Tiki, le président des Jeunes UMP, à Marianne, qui a révélé cette affaire.

Un autre responsable du parti, Jérémy Visconti, délégué national des jeunes UMP, a lui aussi réagi.

Le PS veut que Sarkozy et Juppé condamnent cette soirée

Les réactions dépassent les partis concernés.

Dans un communiqué publié samedi, le socialiste Jean-Christophe Cambadélis a demandé à Nicolas Sarkozy et Alain Juppé de « condamner le réveillon des jeunes UMP/FN ».

« Cette fraternité d’un soir de fête, où le vice-président du FN est venu saluer quelques-uns de ses amis, annonce une proximité qui mérite une clarification immédiate », ajoute le premier secrétaire du Parti socialiste.

« Non-événement politique »

Mais à l’UMP, certains refusent de condamner cette soirée.

Pour Thierry Mariani, chef de file du courant Droite populaire, il s’agit d’un « non-événement politique ».

Le principal intéressé, Pierre Gentillet, semble totalement assumer sa présence à cette soirée et choisi l’ironie sur les réseaux sociaux.

Le vice-président du FN, Florian Philippot, tourne cette histoire en dérision.

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