Les députés se sont exprimés en faveur de la prolongation de l’intervention française en Irak, mardi 13 janvier.
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Les opérations ont débuté il y a quatre mois (Crédit : PromesaArtStudio/Shutterstock)
Les députés français ont massivement donné mardi, par 488 voix contre une, leur feu vert à la prolongation de l’intervention des forces françaises en Irak.
Le Sénat a approuvé à son tour dans la soirée cette prolongation par 327 voix contre zéro, le groupe Front de gauche s’étant abstenu comme il l’avait fait à l’Assemblée nationale.
Un conflit qui nous dépasse ?
Tous les groupes à l’Assemblée, à l’exception du Front de gauche qui s’est abstenu, ont donné leur feu vert à cette prolongation de l’intervention, un vote prévu par la Constitution, les opérations ayant débuté il y a quatre mois.
Le groupe Front de gauche a expliqué son abstention par le fait qu’il jugeait insuffisants les efforts « politiques et diplomatiques » afin de parvenir à une solution.
L’UMP Jean-Pierre Gorges, député-maire de Chartres, est le seul à avoir voté contre cette prolongation. « C’est un conflit qui nous dépasse alors que nous n’avons pas les moyens d’assurer notre sécurité en France », a-t-il déclaré pour expliquer son vote négatif.
Le vote de cette autorisation de prolongation, prévu depuis la mi-décembre, intervient quelques jours après les attentats de la semaine dernière qui ont fait 17 victimes.
Source Reuters