[image:1, l]
Un coup de tonnerre. A Paris, en France, chez les journalistes, chez les dessinateurs de presse, chez les politiques, chez les lecteurs, chez les auditeurs, chez les anonymes. Pas uniquement chez ceux qui lisent Charlie Hebdo mais chez tous ceux attachés à la liberté d’expression.
Cette liberté que brandit, que représente Charlie Hebdo. Charlie l’impertinent, Charlie le provocateur, Charlie et sa liberté de dire, de rire, de tout et de tout le monde, sans discrimination.
On pouvait ne pas être d’accord avec Charlie Hebdo. Ne pas être d’accord avec les dessins de Charb, Cabu, Wolinski et Tignous. On pouvait en débattre, on devait en débattre.
Mercredi 7 janvier, l’obscurantisme a pensé que non, on ne pouvait pas, on ne devait pas. Il a fait irruption sans crier gare, est monté jusqu’à la salle de rédaction avec un but bien précis. Anéantir un journal, clouer le bec au canard. Il a tué douze personnes, froidement, avant de repartir.
Mercredi 7 janvier, la presse est en deuil mais la presse n’a pas été anéantie. La liberté d’expression a été touchée mais elle n’est pas détruite.
Les jours qui viennent s’annoncent difficiles. Il va falloir veiller à ne pas céder, à continuer à parler, à s’exprimer, à informer et à rire. Veiller, aussi, à ne pas céder à la peur qui se terre et à la haine facile, celle de l’autre personne, de l’autre religion, de l’autre culture. Continuer à rire et rester attentif. Pour qu’ils ne soient pas morts en vain.
Aux familles et aux proches des victimes et des blessés, à la rédaction de Charlie Hebdo, la rédaction de JolPress témoigne de son soutien.
Nous sommes tous des Charlie.