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Barack Obama a autorisé l’imposition de sanctions supplémentaires contre la Corée du Nord, a annoncé vendredi la Maison blanche.
Les Etats-Unis considèrent le régime communiste de Pyongyang comme ayant joué un rôle dans le piratage informatique dont ont été victimes les studios Sony Pictures du groupe japonais Sony fin novembre.
Ces nouvelles sanctions visent trois entités ainsi que dix personnalités du gouvernement nord-coréen, dont des personnes travaillant en Iran, Syrie, Chine, Russie et Namibie, a précisé le département du Trésor.
Les entités et individus visés pas directement liés à la cyber-attaque
Des responsables de l’administration Obama ont indiqué après cette annonce que les entités et les individus visés n’étaient pas directement impliqués dans la cyber-attaque contre Sony Pictures, qui avait conduit dans un premier temps Sony à renoncer à diffuser le film « L’interview qui tue! ».
Cette comédie, qui relate les aventures de deux journalistes recrutés par la CIA pour assassiner le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, avait provoqué la colère de la Corée du Nord et a pu être considérée comme à l’origine de la cyber-attaque massive.
Les entités sanctionnées vendredi sont notamment le Bureau général de reconnaissance (BGR), c’est-à-dire les services secrets militaires nord-coréens et deux sociétés, la Korea Mining Development Trading Corporation (Komid) et la Korea Tangun Trading Corp, sont toutes deux liées au programme d’armement de la Corée du Nord.
Elles ont toutes deux été sanctionnées précédemment.
Des sanctions depuis les années 1950
Les dix personnes sanctionnées travaillent pour ces deux sociétés, notamment pour la Komid, et ne font pas partie de la haute direction de la Corée du Nord.
Washington indique toutefois que le BGR est responsable de la gestion des activités internet de la Corée du Nord.
Le pays fait l’objet de sanctions de la part des Etats-Unis depuis les années 50. Elles sont été renforcées après les trois essais nucléaires de Pyongyang.
Source Reuters