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Jean-Luc Mélenchon déclarait mardi travailler à une alliance avec les écologistes, sur le modèle du parti anti-austérité grec Syriza. Dans le Journal du Dimanche (JDD), l’ancien président du Parti de gauche semble s’en être fait son nouveau cheval de bataille. Il envisage même une candidature commune pour la prochaine présidentielle.
« En 2017, on peut envisager une candidature commune »
Dans son interview au JDD, publiée dimanche 25 janvier, Jean-Luc Mélenchon réaffirme sa volonté d’unir les deux partis. Les départementales seront le premier galop d’essai. Candidats EELV et Front de gauche devraient nouer des alliances. Un bon plan pour « se renifler » pour celui qui pense que l’« éco-socialisme est la doctrine du XXIe siècle ».
Des alliances pourront par la suite être négociables lors des régionales. « En 2017, on peut envisager une candidature commune de ce nouvel espace. Il ne faut pas s’effaroucher de cette difficulté », a-t-il même fini par lâcher.
Duflot, déjà sur la réserve ?
Lundi soir, un meeting de soutien à Syriza avait réuni à Paris les leaders du Front de gauche, mais aussi l’écologiste Cécile Duflot et plusieurs représentants de l’aile gauche du PS.
« Il y a un pays qui se cherche […] et voici que s’allume une lumière […] c’est en Grèce », avait estimé mardi Jean-Luc Mélenchon sur BFM TV et RMC. Interrogé sur une possible alliance avec les écologistes, l’ex-président du Parti de gauche avait alors répondu : « C’est clair, nous travaillons à la construire ». Pour lui, le but est de présenter des candidats communs aux élections régionales de novembre prochain.
Mais la députée écologiste, Cécile Duflot, s’est montrée plus réservée sur France Inter. « Aujourd’hui les enjeux sont européens », a-t-elle ainsi déclaré.
Source Reuters et JOL Press