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Napoléon, le meilleur président possible pour les Etats-Unis en 2016

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Qui pour succéder à Barack Obama l’année prochaine ? Alors que les Américains pensent déjà à 2016 et que les deux candidats déclarés Jeb Bush et Hilary Clinton s’affrontent déjà, un journaliste du Wall Street Journal, Andrew Roberts, s’interroge : qui possède toutes les qualités nécessaires pour régner à la maison blanche ?

« Un chef de guerre au tempérament pacifique »

S’ensuit une série de questions : « Qui pourrait exercer le travail le plus difficile du monde, doué pour les relations diplomatiques mais d’un caractère impitoyable, d’une bonne nature et d’une grande capacité intellectuelle, d’un tempérament pacifique tout en ayant les capacités d’un chef de guerre, qui serait capable de jongler entre le sérieux dû au Bureau ovale et un grand sens de l’humour ainsi que tous les traits de caractères impartis à la tâche ? »

On s’attendrait à ce que la réponse soit Franklin Delano Roosevelt, président adoré, élu quatre fois et artisan du « New Deal » ou alors John Fitzgerald Kennedy. Jeune Président et innovateur, à l’origine du programme spatial, la mort brutale de JFK, fauché en pleine gloire en a fait un mythe.

Une situation comparable à celle de la France en 1799

Mais, curieusement, c’est le nom d’un Français qui apparaît : celui de Napoléon.

Selon Andrew Roberts, la situation actuelle des Etats-Unis serait semblable à celle dans laquelle la France se trouvait lors du coup d’Etat du général Corse en 1799 : un pays dans l’impasse, engagé dans une guerre très coûteuse, contraint de partager son statut de superpuissance avec un rival économique majeur, et doté d’un code fiscal « qui semblait bénéficier uniquement aux avocats ». 

« En à peine six mois, Napoléon a fait la fortune de la France, transformant le pays en la nation la plus avancée, la plus fructueuse et la plus puissante d’Europe », écrit le journaliste qui ne tarit pas d’éloges sur l’Empereur.

« Une attitude digne et exemplaire »

Si l’auteur de l’article prévient que tous les aspects de la vie de Napoléon ne sont pas à prendre comme exemple, à commencer par son infidélité ou encore son « égoïsme monstrueux », il évoque des thèmes dont les Américains en lice pour la présidentielle devraient s’inspirer : « Comme les actuels prétendants à la Maison Blanche, Napoléon s’est vivement intéressé à la réforme de l’éducation, créant des lycées et des grands écoles qui existent encore aujourd’hui dans le système d’enseignement supérieur français. Pendant les campagnes militaires, il plaisantait avec ses troupes sur le terrain, sans pour autant perdre de son prestige, une attitude digne et exemplaire que devrait suivre n’importe quel futur commandant en chef américain ».

« Les concurrents pour la Maison Blanche en 2016 feraient bien d’imiter Napoléon pour la conduite et l’inspiration, pas seulement pour savoir comment mener leur campagne mais aussi, une fois en poste, pour savoir comment diriger », conclut Andrew Roberts.

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