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OM : Fin de garde à vue pour José Anigo suspecté de transferts douteux

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José Anigo, entraîneur de l’OM à trois reprises, dont la dernière jusqu’en mai dernier, et ancien directeur sportif du club, avait été conduit mardi à l’hôtel de police en fin de journée à son arrivée du Maroc, où il réside désormais, a-t-on précisé de source judiciaire.

Une dizaine d’autres personnes avaient été placées en garde à vue. Il s’agit d’agents de joueurs, d’intermédiaires et de personnes proches du milieu marseillais, a-t-on précisé. Les enquêteurs soupçonnent un système de commissions et rétrocommissions. 

Le transfert d’André-Pierre Gignac en ligne de mire

Parmi les transferts auxquels s’intéressent les enquêteurs, celui de l’attaquant André-Pierre Gignac, qui auraient donné lieu au versement de commissions occultes. Le transfert de Souleymane Diawara, de Bordeaux à l’OM en 2009, est également dans le collimateur des enquêteurs.

En novembre, c’est l’actuel président du club, Vincent Labrune, et deux de ses prédécesseurs, Pape Diouf et Jean-Claude Dassier, ont été placés en garde à vue à la mi-novembre et remis en liberté après une trentaine d’heures d’audition.

Des liens avec le grand banditisme corse

L’affaire des transferts de l’OM fait l’objet d’une information judiciaire ouverte en mai 2011 pour « blanchiment, abus de biens sociaux, association de malfaiteurs, extorsion de fonds en bande organisée et recel ».

Au total, avant ces nouvelles gardes à vue, une quinzaine de personnes gravitant autour du club avaient été déjà entendues à la demande du juge Christophe Perruaux, chargé de l’enquête.

La justice soupçonne le versement de rétrocommissions à des personnes proches du grand banditisme corse.

Source Reuters

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