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Paris, capitale mondiale de la paix

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Ce dimanche 11 janvier 2015, la France a rendez-vous avec l’Histoire. La France mais aussi le monde où l’émotion est vive après les fusillades de Charlie Hebdo et de Montrouge et la prise d’otages du supermarché casher. 

Une marche exceptionnelle est ainsi organisée cet après-midi dans la capitale à laquelle participeront des dizaines de chefs d’États et responsables politiques étrangers. Une marche pour rendre hommage aux victimes des attentats, une marche contre l’antisémitisme, une marche pour la liberté d’expression, une marche pour la résistance mais aussi une marche pour la paix.

Netanyahu et Abbas : une première rencontre depuis 2010

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas seront à Paris dimanche pour participer à la marche républicaine organisée après une série d’attentats en France.

Un évènement historique entre les deux ennemis jurés qui ne se sont pas rencontrés depuis plus de quatre ans.

L’unité nationale : mot d’ordre de la journée

A l’Elysée, on a salué à la fois « la mobilisation internationale exceptionnelle » et l’union nationale. Mais a-t-on ajouté, il s’agit d’abord du « rassemblement du peuple français ». Ce que confirme un sondage Ifop Paris Match publié samedi soir : 97% des Français jugent nécessaire de faire preuve d’unité nationale. A noter que seuls 17% des Français avouent avoir peur, après les attaques, selon un sondage Odoxa, pour Le Parisien Dimanche/Aujourd’hui en France.

L’unité nationale c’est aussi le mot d’ordre politique en cette journée si particulière. Tous les partis (ou presque) seront rassemblés autour de François Hollande et notamment l’ex-chef de l’Etat Nicolas Sarkozy.

« Je suis Charlie, je suis juif, je suis flic et nous sommes la République »

« « Je suis Charlie, je suis juif, je suis flic et nous sommes la République ». C’est le message que des milliers de personnes porteront aujourd’hui en ce temps d’unité nationale », a déclaré Sacha Riengewirtz, le président de l’Union des étudiants juifs de France, à la sortie de l’entretien avec François Hollande qui avait convoqué les institutions juives de France à l’Elysée.

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