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Qui sont les anciens présidents les plus chers pour le contribuable ?

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Valéry Giscard d’Estaing (Crédit : openDemocracy/Flickr CC), Jacques Chirac (Crédit : 360b/Shutterstock) et Nicolas Sarkozy (Crédit : MEDEF/Flickr CC)

Appartement de fonction meublé avec deux personnes pour l’entretien, protection rapprochée, voiture de fonction avec ses deux chauffeurs et sept collaborateurs permanents, voilà ce à quoi ont droit les anciens présidents de la République française une fois demis de leur fonction.

« Plus de six millions d’euros par an, c’est le coût global à la charge de l’État des anciens présidents », écrit sur son blog René Dosière, spécialiste de longue date du budget de l’Élysée.

Valéry Giscard d’Estaingex-président le plus onéreux

Avec 2,5 millions d’euros par an, Valéry Giscard d’Estaing est l’ex-président qui coûte le plus cher au contribuable. C’est du moins ce qu’affirme le député PS René Dosière après avoir eu accès aux données des ministères. Viennent ensuite Nicolas Sarkozy – 2,2 millions – et Jacques Chirac – 1,5 million. En tout, l’État dépenserait donc quelque six millions d’euros par an pour subvenir aux besoins de ses anciens présidents.

La sécurité, au coeur du budget ?

« Deux sous-officiers de l’armée de terre et trois sous-officiers de la marine sont mis à la disposition de Valéry Giscard d’Estaing pour un coût global annuel de respectivement 109 130 euros et 177 566 euros », rapporte le député selon les propos du ministère de la Défense lui-même. « […] à la disposition de Nicolas Sarkozy un agent, auprès de Jacques Chirac deux agents et auprès de Valéry Giscard d’Estaing trois agents pour un coût global en 2013 de 511 605 euros », déclare quant à lui le ministère des Finances.

Quant à la sécurisation des domiciles, René Dosière ne semble pour l’instant pas en mesure de faire l’état des lieux pour 2014. En revanche, il rappelle que selon un rapport du Sénat quinze gendarmes étaient mobilisés à temps plein en 2010 pour garder la résidence privée d’Authon (Loir-et-Cher) de Giscard d’Estaing et six pour celle Chirac à Bity (Corèze).  

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