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VIDEO. Charb, fervent défenseur de la liberté d’expression

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Stéphane Charbonnier, dit Charb, né le 21 août 1967 à Conflans-Sainte-Honorine, est mort assassiné le 7 janvier 2015 lors de la fusillade au siège de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, dont il était le directeur.

« Je préfère mourir debout que vivre à genoux »

Il évoque ici sa vision de la liberté d’expression alors que les locaux de Charlie Hebdo viennent d’être détruits par un incendie d’origine criminelle, juste avant la parution du premier tome d’un hors-série retraçant l’histoire du Prophète, de l’enfance à la révélation et intitulé La Vie de Mahomet.

Charb en 2013 : « On doit pouvoir parler de l… par 6MEDIAS

« On est dans une situation bizarre en France. L’Islam est censé être la deuxième religion de notre pays et personne ne connaît rien de cette religion », commente notamment le dessinateur.

Quelques jours après avoir publié les caricatures du prophète Mahomet, en septembre 2012, il avait déclaré ne pas avoir peur d’éventuelles représailles. « Je n’ai pas de gosses, pas de femme, pas de voiture, pas de crédit. C’est peut-être un peu pompeux ce que je vais dire, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux. »

Sa tête mise à prix par Al-Qaïda

En mai 2013, le directeur de Charlie Hebdo avait été placé sur la liste des personnalités les plus détestées et ciblées par Al-Qaïda, apprend-on sur la page du Monde. Dans le numéro dix du magazine trimestriel de langue anglaise, Inspire, Stéphane Charbonnier apparaissait, aux côtés de dix autres grands noms, sous la bannière : « Recherché mort ou vif pour crimes contre l’islam ». Sa tête était alors mise à prix.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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