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Conférence de presse : Hollande « est dans un monde irréel »

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François Hollande a donné sa cinquième conférence de presse jeudi matin. Un mois après les attentats de Paris, le président de la République a notamment annoncé son intention de réformer jusqu’au bout de son mandat. 

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Mais depuis les réactions ont afflué…

STEPHANE LE FOLL, porte-parole du gouvernement, sur iTELE :

« On a un président de la République qui a fixé à la fois ses défis et les enjeux dans un moment où, on le sait, et à l’intérieur et l’extérieur de nos frontières, on a des situations extrêmement difficiles« .

GERALD DARMANIN, secrétaire général adjoint de l’UMP, sur RTL :

« J’ai l’impression que François Hollande est dans le cloud, comme disent aujourd’hui les informaticiens. Je pense qu’il est dans un monde irréel« .

Il estime que le service civique proposé par le chef de l’Etat doit être obligatoire : « Si vous demandez aux gens d’être volontaires, vous ne règlerez pas l’éternel problème de ceux qui sont en dehors de la République« .

FLORIAN PHILIPPOT, vice-président du Front national, sur BFM TV :

« Ce n’est pas l’esprit du 11 janvier qui va donner du travail aux Français […] J’aurais aimé aussi que François Hollande ne se mette pas sans arrêt sous la coupe de la chancelière allemande Mme Merkel et qu’il n’avalise pas l’euro dictature qu’on impose aujourd’hui aux Grecs« .

JEAN-LUC MÉLENCHON (Front de gauche), sur Twitter :

« Hollande joue petit bras. La ruse verbale et le conformisme ne suffiront pas face au coup de force de la BCE contre la Grèce« .

« Ça lui arrache la bouche de rappeler que ‘Liberté, Égalité, Fraternité’ c’est de Robespierre« .

PARTI DE GAUCHE, dans un communiqué :

« Des paroles, toujours des paroles. De celles qui permettent peut-être une synthèse au PS mais toujours pas de gouverner la France. […] François Hollande veut jouer au trait d’union entre les aspirations anti-austérité des peuples européens, à commencer par les Grecs, et le strict respect des engagements et des traités. C’est le grand écart garanti. Il n’imagine y arriver qu’en association étroite avec Mme Merkel : c’est l’échec et la soumission assurés« .

JEAN-CHRISTOPHE LAGARDE, président de l’UDI, dans un communiqué :

« François Hollande ne doit pas confondre la prise de hauteur avec la lévitation. L’esprit du 11 janvier n’est pas un chèque en blanc. Que ce soit sur l’éducation ou la fracture territoriale, il faut prendre le temps de mettre tous les problèmes sur la table. Au lieu de cela, François Hollande a bâclé un canevas de mesurettes servi avec l’emphase de l’union nationale […] L’esprit du 11 janvier, c’est aussi d’oser débattre sur l’état réel, économique et moral, de notre pays. A cet égard, cette conférence fut un rendez-vous manqué avec les Français« .

EMMANUELLE COSSE, secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, dans un communiqué :

« EELV salue la volonté du Président de la République de s’engager pour la paix en Ukraine« .

« En ce qui concerne la Grèce, pour la première fois, le Président de la République a reconnu les effets néfastes de la politique d’austérité imposée à ce pays. Cependant, il doit sortir de l’ambiguïté et soutenir plus fortement les demandes de renégociation de la dette grecque formulée par le gouvernement d’Alexis Tsipras« .

LA CGPME, dans un communiqué :

« La loi sur le dialogue social qui sera, selon les dires du président de la République,’une réforme économique’, doit aboutir à une simplification et un allégement des contraintes liées, notamment, aux seuils sociaux. S’interposer dans le dialogue direct entre le chef d’entreprise et ses salariés dans les TPE s’inscrirait à l’exact opposé de l’engagement réaffirmé ce matin de ‘continuer à simplifier’« .

« A cet égard, il est impératif que le gouvernement revienne sur l’ubuesque compte individuel de prévention de la pénibilité et ce en allant ‘beaucoup plus vite’« .

« La CGPME tient à préciser au chef de l’Etat […] que les entrepreneurs patrimoniaux risquent au quotidien leurs biens propres pour faire vivre et développer leur entreprise et qu’ils n’hésitent pas […] à prendre des risques en investissant ou en embauchant« .

Source Reuters

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