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Des parties civiles renoncent à leurs poursuites contre DSK

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Alors que débute la troisième et dernière semaine du procès dit de « L’Affaire Carlton », c’est un abandon qui sonne comme un coup de théâtre.

« Equipes d’action contre le proxénétisme retire sa constitution de partie civile à l’encontre de Dominique Strauss-Kahn », a déclaré lors de l’audience Me David Lepidi, avocat de l’association. 

Quant à l’avocat Gilles Maton, qui défend quatre prostituées, dont deux poursuivaient Dominique Strauss-Kahn, accusé de « proxénétisme aggravé », il a également annoncé qu’il abandonnait ses poursuites contre l’ancien patron du Fonds monétaire international. « Nous avons la conviction que DSK connaissait la condition des prostituées, mais cette intime conviction ne suffit pas. Il est invité partout, ne paie jamais, notamment pas les filles, c’est ce qui va le sauver. », a-t-il déclaré.

Un euro symbolique

« Dominique Strauss-Kahn n’a rien lâché, contre toute évidence il a assuré qu’il ne savait rien », a ajouté Gérard Laporte, précisant que ses clientes n’avaient pas retiré leur constitution de partie civile contre, notamment, l’ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI).

Les avocats des ex-prostituées, Me Maton et Me Laporte, ont par ailleurs ajouté que leurs clientes réclamaient symboliquement un euro de dommages et intérêts en cas de condamnation. Façon aussi « de faire taire certains commentateurs qui estimaient que l‘argent était la motivation«  des victimes déclarées.

 

 

 
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