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La nouvelle municipalité frontiste d’Hénin-Beaumont fait encore parler d’elle. Cette fois-ci, c’est sa stratégie adoptée pour combattre la recrudescence de braquages qui est remise en question.
Quand la municipalité sort le grand jeu…
Un mur a été érigé lundi 2 février en travers de la rue Teodorowicz, rapporte La Voix du Nord. Plus aucun véhicule, ni même aucun piéton ou deux-roues ne peut désormais passer.
L’objectif ? Décourager les voleurs dans le quartier de Bord-des-Eaux, en proie à une recrudescence de cambriolages.
Le projet avait fait l’objet d’une pétition, avant d’être validé par la municipalité dirigée par le maire Steeve Briois (FN).
« Cette décision a été prise au lendemain de l’agression d’un riverain, confronté à son domicile à deux cambrioleurs qui lui ont asséné deux coups de couteau, dont un à la tête« , réagit Steeve Briois. « La mise en place d’un muret a été proposée aux 200 personnes présentes, qui l’ont approuvée à près de 90%« .
Pétition et contre-pétition
Si certains riverains se réjouissent de la déviation du trafic dans leur quartier, d’autres ne voient en revanche pas d’un très bon œil la mise en place de ces grilles remplies de pierres, qui compliquent leurs déplacements. « Maintenant, pour aller chercher ses enfants, ça me prend dix minutes au lieu d’une », confie une habitante à La Voix du Nord.
Une « barrière infranchissable », déclare le quotidien. Une nouvelle pétition a donc été lancée pour exiger son retrait.
En mai dernier, la nouvelle municipalité FN d’Hénin-Beaumont s’était déjà fait remarquer avec la signature d’un arrêté antimendicité, pour « réduire l’insécurité en centre-ville ». Le tribunal administratif de Lille avait suspendu cet arrêté deux mois après.