Les parents de Pierre, mort en kamikaze en Irak début février, racontent la transformation de leur fils, son départ pour la Syrie et la façon dont ils ont appris sa mort.
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« Papa, maman, je suis parti aider les Syriens et les Syriennes mais ne vous inquiétez pas », ce sont les derniers mots de Pierre Choulet à ses parents. Des mots griffonnés sur un bout de papier.
Le 22 octobre 2013, il quittait la France, ses parents et sa vie d’étudiant pour rejoindre les djihadistes de l’Etat Islamique. Une rupture qui se traduit également dans son nom : Pierre Choulet devient « Abou-Tahar al-Faransi », « le Français ».
De Pierre Choulet à « Abou-Talha al-Faransi »
Vendredi dernier, l’organisation a annoncé que « Abou-Talha al-Faransi » était décédé dans une attaque menée à l’aide d’un camion piégé contre une caserne de miliciens chiites près de la base militaire de Speicher, à 160 km de Bagdad, en Irak.
Sur les réseaux sociaux, les djihadistes ont diffusé une photo du jeune homme de 19 ans, souriant, le doigt pointé vers le ciel, à côté d’un drapeau du groupe terroriste. La photo est diffusée à la télévision. Sa mère le reconnaît.