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Marié à deux femmes en même temps, il finit en prison

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Une Anglaise âgée de 37 ans a découvert récemment sur Facebook que son mari menait une double vie. Le bigame présumé, âgé de 43 ans, a été placé en détention provisoire.

Un Pinocchio en puissance

Et pour arriver à mener de front ses deux vies maritales, Adrian est allé loin dans ses mensonges. Il assurait à Liz, sa première femme, devoir partir plusieurs semaines d’affilée pour le travail, allant en réalité retrouver la deuxième élue de son cœur, à moins d’une trentaine de kilomètres de là.

Et pour aider Hailey (la deuxième épouse donc) à refaire la déco de sa maison, il a simplement dit à Liz qu’il retapait la maison de son patron, la faisant même participer aux travaux, elle qui a dû faire les peintures de plusieurs pièces.

Il met en scène la mort de sa mère

Le marié a poussé loin ses mensonges pour tenter de cacher sa bigamie. Il a ainsi inventé la mort de sa mère (qui se porte en fait très bien). 

C’est une lettre de sa belle-mère qui a confronté Liz à la dure réalité. Dans son courrier, la mère de l’époux infidèle écrit être désolée pour la jeune femme qu’elle et son fils aient divorcé et qu’il se soit remarié. Liz découvre alors des dizaines de photos sur Facebook de la double vie de son mari. Parmi les photos, celles du second mariage, exactement sur la même plage que le premier…

Avec ce courrier, Liz découvre par la même occasion que sa belle-mère est en vie. «Une année, il m’a annoncé que sa mère était décédée. Et m’a raconté en détail la cérémonie de funérailles. En réalité, c’était pour passer la journée de Noël avec Hailey», raconte la jeune femme.

Derrière les barreaux depuis quatre mois

La justice anglaise prévoit dans ce cas jusqu’à sept ans d’emprisonnement et une amende. Pour l’instant, le mari a passé 18 semaines derrière les barreaux et a dû payer une amende de 1000 livres (près de 1350 euros). Il est aussi sous le coup d’une interdiction d’approcher sa première femme.

Même peine dans l’Hexagone

En France, le code civil stipule aussi «qu’on ne peut contracter un second mariage avant la dissolution du premier». La bigamie peut être punie d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende, peine qui s’applique aussi à l’officier d’état civil ayant contracté le second mariage, comme le prévoit le code pénal. Ce dernier prévoit dans son article 188 que «l’époux au préjudice duquel a été contracté un second mariage peut en demander la nullité, du vivant même de l’époux qui était engagé avec lui».

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