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Marine Le Pen accuse la justice. Le FN ne serait pas « comme les autres »

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Marine Le Pen a affirmé jeudi qu’en 40 ans, le Front national n’avait jamais touché la moindre rétrocommission, démentant le contenu d’une enquête du quotidien Libération sur le financement des campagnes électorales du parti qu’elle préside.

Marine Le Pen dénonce une machination

Invitée sur LCI et Radio Classique, la présidente du FN a assuré qu’elle porterait plainte contre le quotidien, qui revient sur les « kits » électoraux imposés par le parti à ses candidats et qui font l’objet d’une enquête judiciaire.

« J’ai de plus en plus l’impression que la justice ne cherche pas la vérité mais qu’elle cherche à démontrer que le FN serait comme les autres partis politiques et que donc on chercherait des rétrocommissions« , a-t-elle dit.

« Pas de bol, le FN n’a jamais touché de contre-commissions. J’ai toutefois l’impression que la presse crée une ambiance de doute, il n’y a pas de doute à avoir, le FN n’a rien à se reprocher« , a-t-elle ajouté.

Des rétrocommissions entre Riwal et « les caisses du FN« 

Pour Marine Le Pen, il s’agit d’un « circuit totalement transparent« , déjà utilisé lors des présidentielles.

Frédéric Chatillon, le dirigeant de la société Riwal, principal prestataire de service du FN pour ces campagnes, a récemment été mis en examen pour « escroquerie » et « abus de bien social« , notamment.

Sous le titre Bleu, blanc, louche, Libération s’interroge notamment sur l’existence de rétrocommissions entre Riwal et « les caisses du FN« .

Un proche de Frédéric Chatillon affirme au quotidien que celui-ci réalise entre 40% et 50% de marge sur les kits de campagne au coeur de l’enquête, qui sont vendus aux candidats FN et que ceux-ci se font rembourser par le financement public.

Libération évoque également des prêts fictifs proposés par le microparti « Jeanne » aux candidats.

Source Reuters

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