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Jean-Luc Mélenchon était l’invité mardi soir de Marc-Olivier Fogiel. L’ancien coprésident du Front de gauche s’est prêté au jeu de l’émission Le Divan, diffusé sur France 3. À 63 ans, le député européen s’est confié sans tabou sur de nombreux sujets. Confronté à plusieurs images dans lesquelles il s’emporte face à des journalistes, Jean-Luc Mélenchon s’est alors expliqué…sans mâcher ses mots.
Encore et toujours les mêmes reproches…
En 2010, Jean-Luc Mélenchon avait notamment conseillé à un étudiant en journalisme de « fermer sa petite bouche« . L’ex-candidat à la présidentielle de 2012 concède aujourd’hui être allé un peu loin. Néanmoins, il se dit regretter que ces propos lui soient constamment reprochés depuis.
« Cette petite séquence est infâme. C’est absolument ignoble », a-t-il ainsi déclaré. « Ce matin-là, j’ai 58 ans. Je n’en peu plus. Je suis épuisé par la campagne que je viens de mener. Me tombe dessus quelqu’un qui me pose une question inepte et qui me fait perdre mon temps alors que je suis épuisé », s’est-il justifié.
La « tête de turc » des journalistes
« Les journalistes n’ont pas tous les droits. Ils ont un devoir de respect », a-t-il poursuivi pour justifier un second échange, plutôt virulent, survenu en 2011 au micro d‘Europe 1, entre lui et Nicolas Demorand. « La dignité des gens, c’est le point de départ d’un engagement de gauche. Personne ne me parlera jamais sur ce ton », a-t-il déclaré.
Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs précisé que Nicolas Demorand s’était par la suite excusé. « Il avait tort et il le savait. C’est quelqu’un que je respecte depuis qu’il a reconnu qu’il avait tort« .
Selon lui, les journalistes le considèreraient aujourd’hui comme une tête de turc. « Je sais que votre jeu consiste sans cesse à planter le clou au même endroit de la croix. Narguer, moquer, parce que je ne suis pas de votre monde […] Cet univers entier, fait de paraître, m’écoeure », a-t-il fini par conclure, pressé de changer de sujet.