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Au cinquième jour du procès, l’avocat Emmanuel Riglaire et l’entrepreneur David Roquet comparaissent au tribunal correctionnel de Lille (Nord). Mais une interview livrée par ce dernier à BFM TV et diffusée le jour J pourrait remettre en question l’implication même de DSK dans cette affaire de proxénétisme.
« Je venais accompagné, c’était l’essentiel«
David Roquet a fait partie du réseau de l’ancien directeur du Fond Monétaire internationale (FMI). Dans son entretien, il raconte notamment que pour les parties fines auxquelles il participait avec DSK, il était demandé à ce que chaque convive vienne « accompagné« . Or lui n’avait pas de maîtresse. David Roquet avoue ainsi avoir fait appel à des escortes…
« Béatrice j’avais dit qu’elle était restauratrice à Bruxelles, ensuite j’avais dit que c’était des secrétaires d’Eiffage… Je venais accompagné, c’était l’essentiel« , déclare l’ancien directeur de Matérieux enrobés du Nord au micro de BFM.
Encouragé par sa hiérarchie
Selon les dires de David Roquet, DSK n’aurait donc pas été au courant de la présence de prostituées.
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À l’époque, David Roquet, âgé de 46 ans, rencontre Fabrice Paszkowski, avec qui il partage un certain goût pour le libertinage. Ce dernier lui propose alors de cofinancer avec lui des soirées libertines. Un deal que l’entrepreneur accepte. Il se retrouve alors à payer des prostituées et des déplacements pour des parties fines impliquant DSK.
Aujourd’hui licencié, il lui a été reproché, outre le proxénétisme, d’avoir fait passer ses dépenses en frais professionnel. On parle de près de 46 000 euros. L’ex-directeur dénonce pour l’heure sa hiérarchie, qui aurait validé ses frais. L’homme déclare même s’être senti encouragé par Eiffage. À l’époque DSK étant favori à la présidentielle de 2012, les liens privilégiés de David Roquet avec lui aurait notamment pu permettre au groupe d’être en bon terme avec le futur pouvoir…