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Quand Louis Aliot compare « L’Internationale » à un chant nazi

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« Je suis Charlie ». Certainement pas pour Louis Aliot ! Le 1er février, le vice-président du FN était à Antony, dans les Hauts-de-Seine, pour la traditionnelle galette des rois.

Charlie Hebdo, un journal « ignoble »

L’occasion de mettre les choses au clair : « Pour être tout à fait clair et tout à fait honnête pour ceux qui en doutaient, moi je ne suis pas Charlie. Je ne l’ai jamais été et je ne le serai jamais. Je trouve que c’était un journal particulièrement ignoble mais à la seule différence de nos adversaires politiques (sic), je considérais évidemment qu’il avait le droit d’exister parce que dans notre conception de la liberté, tout a le droit d’exister, y compris d’ailleurs les ennemis de la liberté ».

Louis Aliot va plus loin et s’étonne du choix de la musique à l’enterrement de Charb :

« J’ai été un peu ‘espanté’ [étonné], comme on dit chez moi, de voir sur BFMTV l’enterrement de Monsieur Charb au son de l’Internationale, le poing levé, au moment où nous commémorions le suicide de Jan Palach, jeune qui, contre l’URSS, s’était immolé par le feu en Tchécoslovaquie pour contester ce système totalitaire », a expliqué le vice-président du Front national.

« Vous imaginez un enterrement avec des chants nazis ? »

Puis c’est le dérapage : « Est-ce que vous imaginez l’inverse ? A la télévision, un enterrement avec des chants nazis, des drapeaux nazis, des anciens nazis ? Parce que moi, dans mon esprit, je ne fais pas la différence entre l’un et l’autre. C’est pour ça que je suis choqué d’ailleurs », ajoute-t-il avant de se défendre d’avoir « une haine particulière contre les communistes », faisant remarquer qu’au FN, « il y a beaucoup d’anciens communistes ».

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