Après avoir été placé en garde à vue, le directeur de la police judiciaire parisienne, Bernard Petit, va être déféré devant les juges.
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Soupçonné d’avoir violé le secret d’une enquête, le patron de la PJ parisienne, Bernard Petit, va être présenté ce jeudi 5 février à des juges d’instruction en vue d’une possible mise en examen
Cazeneuve « intraitable »
« Des policiers et des anciens policiers sont en garde à vue dans le cadre de cette suspicion et de cette enquête conduite par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) », a déclaré le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, à l’issue du conseil des ministres.
« Si au terme de ces gardes à vue, il devait être confirmé que des manquements graves ont été commis par des policiers ou anciens policiers, je serai d’une fermeté absolue et je serai intraitable à l’égard de ceux au sein de mon administration ne se conforme pas rigoureusement aux règles qui doivent prévaloir dans une administration comme la nôtre », a-ti-l poursuivi.
« Il est temps maintenant de comprendre que tout ce petit jeu qui consiste à communiquer en permanence des éléments d’enquête à l’extérieur est complètement contraire aux règles qui doivent prévaloir lorsqu’on veut faire fonctionner correctement et la justice et la police », a-t-il conclu, promettant aux contrevenants « des sanctions d’une extrême sévérité ».
Des liens avec l’affaire Rocancourt ?
D’après Le Figaro qui cite une « source informée », les auditions seraient en lien avec l’affaire mettant en cause Christophe Rocancourt, surnommé « l’escroc des stars », mis en examen et écroué pour blanchiment de fraude fiscale, corruption, trafic d’influence et exercice illégale de la profession de banquier.
Source Reuters