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Seuls 22% des Français souhaitent voir Sarkozy candidat

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Nicolas Sarkozy (Crédit : Frederic Legrand – COMEO/Shutterstock)

Selon un sondage réalisé par BVA pour Orange et iTélé, seulement 22% des Français souhaitent que Nicolas Sarkozy soit candidat à la présidentielle de 2017. En juillet 2014, ils étaient 33%. L’ancien président de la République a donc perdu 11 points depuis son retour en politique.

Nicolas Sarkozy, « victime d’une certaine lassitude« 

BVA estime que « cette chute de 11 points, moins de six mois après l’annonce par Nicolas Sarkozy de son retour dans la vie politique, en septembre 2014, montre que ce retour au premier plan n’a pas convaincu les Français« . M. Sarkozy est « probablement victime d’une certaine lassitude de l’opinion, d’une potentialisation du risque d’apparaître comme un homme du passé ».

Parmi les sympathisants de la droite, seulement 40% d’entre eux déclarent encore souhaiter voir le président de l’UMP se présenter en 2017. Désormais minoritaires, ils étaient pourtant 62% en juillet dernier et 67% en février 2013. Une forte chute a aussi été relevée du côté des sympathisants UMP. En février 2013, 75% d’entre eux souhaitaient sa candidature à la prochaine présidentielle. Ils étaient même 78% en juillet 2014, mais en février 2015, rien de va plus. Seuls 57% d’entre eux expriment encore ce souhait.

Élections départementales de mars

À un mois des élections départementales, les Français se sont aussi exprimés sur leur préférence en cas de second tour opposant le FN à l’UMP ou au PS.

Ainsi, en cas de second tour FN-PS, 49 % des Français disent préférer que l’UMP appelle à voter pour le candidat du Parti socialiste, contre 24 % pour le candidat du FN et 25 % pour l’abstention ou le vote blanc. Dans le cas où l’UMP affronterait le FN en second tour, 57 % des Français déclarent souhaiter que le PS appelle à voter UMP – 14 % pour le FN et 27 % à voter blanc ou s’abstenir.

Chez les sympathisants UMP, c’est la ligne du ni-ni – ni PS, ni FN – qui l’emporte avec 46 %. 28 % déclarent préférer que l’UMP appelle à voter FN, et 25 % que l’UMP les appelle à voter PS.

Enfin, chez les sympathisants du PS, le réflexe du front républicain, c’est-à-dire de voter UMP contre le FN, domine avec 79 %, contre 14 % préférant que le PS appelle à voter blanc ou à s’abstenir et 3 % à voter FN.

L’Enquête a été réalisée les 19 et 20 février auprès d’un échantillon de 1 076 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus selon la méthode des quotas.

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