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Le trafic SNCF reste perturbé en Rhône-Alpes. Suite à l’agression violente de deux contrôleurs vendredi soir dans un TER reliant Lyon à Grenoble, les contrôleurs avaient décidé d’exercer samedi leur droit de retrait. La mobilisation se poursuit dimanche.
Les cheminots ne comptent pas laisser tomber. Outre les violences faites aux employés de la SNCF, ils dénoncent notamment la réduction des effectifs.
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La SNCF conseille à ses voyageurs de reporter leur voyage. « Le trafic est très fortement perturbé sur Rhône-Alpes, mais n’impacte pas les TGV et les grandes lignes« , précise-t-elle. Des cars de substitutions ont cependant été mis en place samedi, notamment entre Valences et Grenoble, ainsi qu’à Saint-Étienne. Entre 6 à 7 TER sur 10 étaient supprimés hier d’après Europe 1.
Samedi matin la situation dans les gares n’était « pas critique« , précisait la SNCF. Néanmoins, des difficultés étaient attendues en fin de matinée avec les correspondances vers les vallées alpines et les stations de ski.
Agression violente, les syndicats sur la défensive
Vendredi 6 février aux alentours de 20 heures, deux contrôleurs sont intervenus dans un TER reliant Lyon à Grenoble, entre Saint-André-le-Gaz et Moirans (Isère). Trois hommes alcoolisés fumaient dans une des rames du TER et importunaient les passagers. L’un des deux contrôleurs a été frappé au visage par une bouteille. Il a été hospitalisé avec de nombreux points de suture à l’arcade sourcilière et au nez. Le second a pour sa part été frappé aux côtes. Des blessures assez conséquentes puisque le contrôleur s’est vu prescrire 8 jours d’ITT, rapporte la SNCF.
Les trois agresseurs seraient toujours en fuite et activement recherchés ce samedi.
Sud-Rail, l’un des principaux syndicats de cheminots exige depuis « l’ouverture immédiate de négociations concernant des embauches supplémentaires pour augmenter la présence humaine dans les trains et dans les gares« .
« La présence en gare est sans cesse réduite ce qui reporte de nombreux problèmes sur les contrôleurs« , dénonce quant à elle la CGT.