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Stratégie du « ni-ni » : l’UMP appelle à l’abstention ou au vote blanc

02.02.2015 par La Rédaction

L’UMP s’est enfin décidée ! Les grands du parti se sont réunis mardi soir afin de déterminer la ligne de conduite à adopter face au second tour de l’élection législative partielle du Doubs qui opposera le Front national au Parti socialiste dimanche prochain.

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L’UMP a appelé mardi ses électeurs à voter blanc ou à s’abstenir lors du second tour de l’élection législative partielle du Doubs, qui opposera le PS et le Front national, une stratégie du « ni-ni » qui ne fait pas l’unanimité au sein du principal parti de droite.

Exprimer sa double opposition

Le FN doit être combattu « avec la plus grande fermeté » et la présidence de François Hollande a conduit la France « dans une impasse économique, sociale et politique aux effets catastrophiques« , peut-on lire dans la déclaration adoptée par le bureau politique de l’UMP.

« En conséquence, confirmant sa position constante, l’UMP appelle tous ceux qui se reconnaissent dans ses valeurs à exprimer leur double opposition en votant blanc ou en s’abstenant« .

Sarkozy indécis ?

Un peu plus tôt dans la journée, Nicolas Sarkozy avait refusé de donner une consigne de vote pour le second tour de l’élection législative partielle du Doubs mais les ténors de l’UMP restent divisés à quelques heures du bureau politique qui doit officialiser cette décision.

Selon des députés UMP, l’ancien chef de l’Etat a déclaré devant son groupe parlementaire à l’Assemblée qu’il refuserait d’appeler à voter pour le candidat PS, qui affrontera dimanche prochain une candidate Front national.

« Aucun d’entre nous ne veut d’accord ou de complaisance avec le FN », a-t-il dit, refusant d’adouber un député frontiste parce que « la victoire nationale du FN n’est plus hypothétique ».

« Notre position est claire : aucune complaisance ni alliance avec le Front national, liberté de vote pour nos électeurs. Nous disons à nos électeurs : ‘à vous de décider’ », a-t-il ajouté.

L’UMP, plus divisée que jamais

L’élimination du candidat UMP Charles Demouge au premier tour de cette législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs a plongé dans l’embarras le parti de Nicolas Sarkozy.

L’ancien Premier ministre Alain Juppé a appelé à « faire barrage » au FN, la candidate d’extrême-droite Sophie Montel, étant selon lui raciste.

Alain Juppé, qui est soutenu par la vice-présidente de l’UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, n’entend pas pour autant s’engager « dans un front républicain qui scellerait une alliance avec le PS ».

Selon des participants à la réunion du groupe UMP, Nicolas Sarkozy a reproché au maire de Bordeaux de s’être exprimé avant la réunion du bureau politique, sans toutefois s’en prendre aux personnalités qui ont appelé à l’abstention ou au vote blanc.

Le « ni-ni » favoris ?

L’ancien ex-Premier ministre UMP, François Fillon, a pris l’exact contrepied en exprimant son refus d’appeler à voter pour un candidat PS, tout en disant vouloir combattre le FN. C’est cette ligne qui semble devoir l’emporter.

Le sénateur Bruno Retailleau, président du groupe UMP au Sénat, a ainsi déclaré à Sud Radio que ce qu’il souhaitait entendre de Nicolas Sarkozy, « c’est la liberté de choix ».

« On a deux adversaires politiques, je ne me reconnais ni dans l’un ni dans l’autre », a renchéri sur RTL le député UMP Christian Jacob, qui, pour sa part, voterait blanc.

Quand le PS et le FN s’expriment sur la question…

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a estimé sur iTELE que ne pas voter pour le candidat PS serait « à la fois une faute morale et une faute politique ».

« Il ne s’agit pas de construire un front républicain, il s’agit d’un désistement républicain », a-t-il fait valoir.

Du côté du FN, on affiche sérénité et indifférence.

« Nicolas Sarkozy […] n’a décidément aucune autorité », a ainsi dit son vice-président, Florian Philippot, à Radio Classique. « Quand on voit à ce point des voix discordantes s’exprimer, on se rend compte que ce parti n’existe plus ».

Marion Maréchal-Le Pen, un des deux députés FN, a pour sa part dit à BFM TV qu’elle ne demandait « rien du tout à l’UMP ».

« Je m’en fiche complètement », a-t-elle déclaré.

Juppé a tranché ! 

« Après le premier tour de la législative partielle dans la quatrième circonscription du Doubs, j’ai pris le temps de réfléchir », commence Alain Juppé dans un billet publié sur son blog, lundi en fin de soirée.

Au lendemain de la défaite du candidat UMP à la législative partielle dans le Doubs, l’UMP semble une fois de plus divisée. Le Président du parti, Nicolas Sarkozy avait pourtant demandé la discrétion à ses troupes jusqu’au bureau politique de mardi soir qui décidera de la consigne de vote en vue du second tour prévu dimanche prochain.

Mais après Nathalie Kosciusko-Morizet ou encore Laurent Wauquiez, il semblerait que ce soit au tour d’Alain Juppé de s’exprimer personnellement sur la stratégie à adopter.

« Si j’étais électeur de la 4ème circonscription du Doubs, je sais ce qu’en mon âme et conscience je ferai : pour barrer la route à une candidate FN qui croit, entre autres choses, ‘en l’évidente inégalité des races’, je ne m’abstiendrai pas, je voterai pour le candidat qui l’affronte, c’est-à-dire le candidat PS », écrit Alain Juppé sur son blog.

L’abstention, à l’origine de l’échec ?

L’élection partielle dans la 4e circonscription du Doubs a été marquée d’une forte abstention dimanche 1er février. Plus de 60% des électeurs se sont en effet abstenus.

La candidate FN, Sophie Montel, est ainsi arrivée en tête avec 32,6% devant le socialiste, Frédéric Barbier – 28,85%. Avec ses 26,5%, Charles Demouges, candidat UMP, n’a pu se qualifier pour le second tour.

L’UMP dévoilera quant à elle sa position en vue du deuxième tour mardi 3 février, aux alentours de 18 heures.

La Rédaction


Alain Juppé Election législative partielle UMP
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