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Un basketteur licencié après un tweet sur Charlie Hebdo

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Le pivot nigérian de l’équipe de Pro A de Rouen Akin Akingbala a été licencié pour faute grave après avoir retweeté sur son compte un message en lien avec les attentats du 7 janvier dernier. 

« Je ne suis pas Charlie, je suis Ahmed, le policier mort. Charlie a ridiculisé ma foi et je suis mort en défendant son droit de le faire« , avait retweeté en anglais Akingbala, le 9 janvier, au surlendemain de la tuerie dans les locaux du journal satirique.

Un simple prétexte ?

« Ce message n’a rien d’infamant. Akin Akingbala est chrétien. Dans son esprit, cela n’avait rien à voir avec la religion. C’était une manière de dire qu’il fallait aussi parler des policiers et pas seulement de Charlie Hebdo », a souligné son avocat Me Palao.

D’après l’avocat du joueur, le retweet a plutôt été utilisé comme un « prétexte » par son club qui « voulait s’en séparer depuis plusieurs mois ».

L’intérieur nigérian, qui s’est vu notifié son licenciement le 17 février, cinq jours après son entretien préalable, réclamera devant les prud’hommes ses salaires jusqu’à la fin de saison, d’un montant total évalué à environ 45 000 euros par son conseil. L’affaire doit être plaidée le 4 juin.

 

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