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Un complice d’Amedy Coulibaly en couple avec une gendarme

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Amar R., l’un des complices d’Amedy Coulibaly était en couple avec une adjudante selon Le Canard enchaîné publié mercredi 4 février. Ce proche de l’auteur des attaques de Montrouge et de l’Hypercacher a été identifié à partir de l’examen de la téléphonie de Coulibaly.

Enquête et filature

Déjà visé par un mandat européen pour soupçons de trafic de stupéfiants et d’armes, l’homme a fini par être arrêté par la brigade de recherche et d’intervention de la préfecture de police de Paris le 23 janvier.

À la suite de l’assassinat de la policière, Clarissa Jean-Philippe, jeudi 8 janvier, une enquête est ouverte. La première étape ? Déterminer les possibles complicités. Le but est avant tout d’empêcher d’autres passages à l’acte. Amar R. est rapidement suspecté. Localisé en banlieue parisienne, il est décidé de mettre en place une filature plutôt que d’arrêter le suspect.

Toujours en liberté, Amar R. est successivement vu avec Amedy Coulibaly près de l’Hypercacher, puis à Rosny-sous-Bois,  où il est pris en flagrant délit de flirte avec une jeune femme. La voiture dans laquelle se trouvent les deux individus est à l’arrêt. Bientôt elle repart et prend la direction du fort de Rosny, centre technique de la gendarmerie nationale… Rapidement le lien est fait. La conductrice, Emmanuel, y travaille en tant que sous-officier, chargée du renseignement opérationnel.

Convertie à l’Islam, deux ans plus tôt

L’adjudante s’est convertie il y a de cela deux ans. Toujours selon Le Canard enchaîné, elle porterait le voile intégral lorsqu’elle ne serait pas en service.

« Nous n’avons pas constaté chez elle de signe de radicalisation« , assure un haut responsable de la gendarmerie à l’hebdomadaire satirique. « Nous sommes en phase judiciaire. L’enquête conduite par la police judiciaire parisienne se poursuit« , ajoute-t-il. Aucune connexion douteuse depuis son poste de travail, notamment, n’aurait été mise à jour.

La gendarmerie « prend très au sérieux les risques d’infiltration« , a assuré un gradé au journal 20minutes. Mais aucune sanction administrative n’a été prise à l’encontre de l’adjudante pour l’instant, puisqu’aucune infraction n’a été révélée. La gendarme est donc toujours en fonction.

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