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Un parti musulman souhaite présenter des candidats

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Voilà qui va alimenter les partisans de la théorie du dernier Houellebecq. Dans son roman « Soumission », l’écrivain dresse le portrait d’une France islamisée, en 2022, dont le président serait issu d’un parti musulman.

Pour les élections départementales de mars, le mouvement présentera huit listes lors du scrutin, principalement dans les départements de la petite couronne parisienne, mais aussi à Lyon, Nice et dans le Pas-de-Calais.

Pour l’autorisation du port du voile à l’école

Dirigé par Najib Azergui, l’UDMF entend notamment promouvoir la finance islamique, conçue comme une alternative « éthique » à la finance traditionnelle et un moyen d’enrayer de futures crises. Il se dit favorable au droit de vote aux élections locales pour les étrangers. Estimant aussi que certains « épisodes tragiques » (Algérie, colonisation, etc.) de l’histoire de France sont « passés sous silence » dans les programmes scolaires, il milite pour leur enseignement ainsi que pour celui de la langue arabe, injustement « bannie » du secondaire. 

L’Union des démocrates musulmans de France défend notamment dans son programme l’autorisation du port du voile à l’école ainsi que des cours d’éducation civique et philosophiques afin de « faire réfléchir et débattre les jeunes ».

8 000 sympathisants

Créé en novembre 2012, l’UDMF assure compter dans ses rangs plus de 900 adhérents et emporter le soutien de quelque 8 000 sympathisants. Les récents attentats qui ont frappé la France en janvier ainsi que la polémique soulevée par la parution de « Soumission » auraient déjà attiré près de 200 nouvelles recrues depuis le début 2015.

Dans les colonnes du Parisien, le président fondateur du parti, Najib Azergui, se défend de toute démarche communautariste : « Il existe en France un parti des chrétiens-démocrates (…) L’UDMF tente de donner une voix à une partie de la population qui ne se retrouve pas dans les partis traditionnels et qui a envie d’agir ».

 

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