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Les 400 passagers du vol Air France entre New York et Paris se seraient bien passés de cette escale forcée à Manchester en Grande-Bretagne. Le pilote de l’Airbus A380 a décidé de se poser en urgence pour ne pas dépasser son « quota d’heures ».
Six heures de retard à New York
La journée avait déjà mal commencé pour les voyageurs, dont le député UMP Bruno Le Maire, qui revenait d’une réunion avec le secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-Moon. Dès le départ, le vol AF007 accusait six heures de retard dimanche 22 février, bloqué à cause des chutes de neige conséquentes à l’aéroport de New York.
Des enfants en pleurs
Selon l’un des passagers, Didier Bodel, « aucune information » n’a été donnée. « Le pilote nous a dit qu’il allait y avoir la relève d’un autre pilote. Trois mineurs non accompagnés sont livrés à eux-mêmes sans aucun encadrement. Ces enfants sont en pleurs, les gens sont fous furieux », lâchait-il au micro de BFMTV qui rapporte le fait divers. Au grand désespoir des voyageurs, aucun collègue n’était prêt à le remplacer.
« Tout s’est joué à quelques minutes »
Face l’agacement généralisé, la porte-parole d’Air France a expliqué que ne pas se soumettre au respect du quota d’heures serait comme « rouler à 180 km/h sur l’autoroute ou avec deux grammes ». « Tout s’est joué à quelques minutes près », se défend la compagnie. Trois avions ont finalement été affrétés par Air France. Certains passagers malchanceux ont mis jusqu’à 12 heures pour arriver à Paris.