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Valls justifie son coup de force

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« Je crois que la France a besoin d’autorité, d’autorité évidement pour lutter contre la menace terroriste (…) mais nous avons aussi besoin d’autorité pour redresser le pays », a assuré le Premier ministre, invité du journal de 20h de TF1.

Face au risque de voir les « frondeurs » socialistes torpiller un texte jugé crucial pour sa politique économique, l’exécutif a décidé dans l’après-midi d’utiliser l’article 49-3 de la Constitution qui engage sa responsabilité et lui évite un vote à l’issue incertaine.

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« Nous ne pouvions pas jouer aux dés un texte aussi important », a ajouté Manuel Valls dénonçant ceux qui, dans son parti, jugent trop libérale sa ligne politique.

Pour Manuel Valls, l’heure du dialogue est passée.

« Vous croyez qu’un seul instant, moi, je vais perdre du temps avec ceux qui ont d’autres objectifs qui n’ont rien à voir avec l’intérêt général ? », a demandé Manuel Valls, qui a promis que son gouvernement poursuivrait ses réformes.

« Le message que nous envoyons ce soir aux frondeurs comme vous les appelez, mais d’abord aux Français, c’est que les réformes vont se poursuivre, avec l’autorité nécessaire, celle que nous incarnons avec le président de la République », a-t-il poursuivi.

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« Il en va tout simplement de l’intérêt du pays, et c’est ce que les Français attendent, que le gouvernement agisse, ne perde pas du temps dans des débats stériles ».

La loi Macron sera adoptée par l’Assemblée sauf si la motion de censure que l’opposition UMP-UDI a déposée mardi est adoptée jeudi, une hypothèse – exclue par Manuel Valls – qui entraînerait la chute du gouvernement.

Source Reuters

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