Les Bretons de l’En Avant Guingamp ont été éliminés lors du match retour des seizièmes de finale face au Dynamo Kiev. Un match tendu, que ce soit sur le terrain ou dans les tribunes…
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L’En Avant Guingamp s’est incliné 3 buts à 1 sur la pelouse du Dynamo Kiev en seizièmes de finale retour de la Ligue Europa.
Fin de l’aventure pour Guingamp
La belle aventure européenne se termine donc pour Guingamp en terre ukrainienne, puisque l’EAG s’était imposé seulement 2 à 1 lors du match aller. Malgré une belle débauche d’énergie, les Bretons ont subi la loi d’un adversaire supérieur techniquement et plus mature dans son approche. Kiev a ouvert le score par Teodorczyk en première période (31′), d’une belle tête après un corner frappé par Gusev.
Buyalskyy a fait le break dès le retour des vestiaires (46′), en reprenant de volée un ballon mal renvoyé par la défense bretonne. Mandanne a redonné espoir aux Guingampais (68′), mais un penalty de Gusev (75′) a scellé le sort de la rencontre. L’EAG n’a toutefois pas à rougir, lui qui aura vendu chèrement sa peau durant toute cette campagne continentale.
Match interrompu à dix minutes de la fin
La rencontre a été interrompue par l’arbitre à la 79e minute en raison de débordements en tribunes. Les deux équipes sont alors retournées aux vestiaires en attendant que le service d’ordre ne rétablisse l’ordre. Puis, elles sont revenues sur le terrain et le match a repris. Les supporters de l’EAG ont été menacés et ont dû être évacués.
Interrogé par France Info, Bertrand Desplat, le président du club breton, est revenu ce matin sur les événements. « Je n’ai pas vu des supporters, j’ai vu une meute. Il n’y a pas d’autres mots, avec des gens assoiffés de violence. Ils voulaient en découdre et je crois tuer nos supporters » a-t-il déclaré, encore sous le choc.
« Je suis complètement halluciné par ce spectacle« .
Selon lui, ces incidents auraient été engendrés par les déclarations du président du club ukrainien. « Quand on dit que c’est toute une nation qui doit gagner un match, on fait d’un match un combat politique et la politique n’a rien à voir dans le sport ».
Source Reuters
